Education nationale
Qui a peur de Jean-Michel Blanquer ?
Mediapart et Libération avancent que le syndicat Avenir lycéen aurait été téléguidé par le ministère de l’Education nationale pour soutenir les réformes du gouvernement. De nombreux députés de la majorité LREM défendent le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, face à ces accusations.
Aurore Bergé
Aurore Bergé, 23 ans, est chargée de mission de la fédération UMP des Yvelines.
Claire O'Petit
Claire O'Petit est députée La République En Marche (LREM) de la cinquième circonscription de l'Eure.
Ilana Cicurel
Ilana Cicurel, est députée européenne. Elle est membre du bureau exécutif de La République en marche (LREM) au sein duquel elle est déléguée chargée de l’éducation, l'enseignement supérieur et la recherche.
François Cormier-Bouligeon
François Cormier-Bouligeon est député (LREM).
En affirmant fin octobre que l’islamo-gauchisme gangrénait la vie intellectuelle et faisait le lit du séparatisme, le ministre de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports a déclenché les foudres de ceux qui se sont à juste titre sentis concernés, à commencer par Edwy Plenel et Jean Luc Mélenchon.
Pas une semaine depuis sans que Mediapart ne cherche à lui nuire, sans que le groupe LFI ne s’en prenne à lui lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement de l’Assemblée nationale.
Au cœur du système, une mouvance politique bien plus organisée que ses scores électoraux ne le laissent penser. Attaquez-vous à eux et une chaîne se mobilise dans certains médias, sur les réseaux sociaux, chez des universitaires, au sein de maisons d’édition et même dans l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale.
Le ministre Jean Michel Blanquer vient d’en faire les frais à son tour. Son crime ? Avoir dénoncé cette idéologie pernicieuse.
Depuis deux jours, ils essaient de faire croire qu’il y a une grande affaire derrière les dépenses d’une organisation lycéenne (autour de 5.000 euros). Jean-Michel Blanquer a pourtant dit que ces dépenses seraient vérifiées et que des suites seraient données s’il y avait lieu.
Mediapart et Libération n’en ont cure, bien décidés à monter cela en épingle.
Il est presque comique de les voir ainsi s’indigner d’une éventuelle proximité politique entre un mouvement de jeunesse et la majorité, eux qui se nourrissent depuis toujours des liens entre l’extrême-gauche et plusieurs organisations lycéennes et étudiantes.
On comprend en fait que le vrai reproche est de gêner l’extrême-gauche qui depuis trop longtemps voit l’école et l’université comme des terrains de jeux politiques, quitte à saboter les intérêts réels des élèves, des étudiants et de leurs enseignants.
De fait, le débat public est aujourd’hui hystérisé par cette mouvance.
Dénoncer Edwy Plenel, lui qui a trouvé des excuses aux assassins des JO de Munich comme aux frères Kouachi, entraine un déchainement, repris sans aucune nuance par certains médias comme Libération.
Dénoncer Jean-Luc Mélenchon, qui a participé à une manifestation indigéniste émaillés de slogans islamistes et joue sans cesse de l’amalgame entre musulmans et islamistes, vous vaut coups bas, intox et menaces.
Défendre les valeurs de la République, le principe de laïcité, nos institutions démocratiques est devenu insupportable aux yeux des membres de ces groupuscules.
Dès lors, tous les moyens leurs sont bons pour tenter de discréditer en agitant cette chaîne de complaisance, ces réseaux subventionnés aux méthodes entristes.
Mensonges, diffamations, menaces, harcèlement, tout est bon contre ceux qui ne pensent pas comme eux et qu’ils voient non pas comme des adversaires mais comme des ennemis.
MM. Mélenchon et Plenel utilisent les outils de la démocratie contre la démocratie. L’un a fondé un mouvement qu’il dirige tel un conducator et qui vient de le plébisciter à bas coût pour une énième candidature à la présidentielle. L’autre a créé un site internet qui fonctionne comme un parquet privé pour attaquer leurs adversaires politiques.
Nous ne nous laissons pas intimider !
Ces Gramsci aux petits pieds ont décidé de s’en prendre à ce qu’à son époque le théoricien italien défendait : l'armature idéologique de l'État (éducation, presse, culture, etc.) avec les méthodes des fascistes qu’ils combattaient alors (virulence dans leurs journaux, violences dans la rue, intimidations personnelles, discrédit, haine).
Il faut que chacun en ait conscience car leur travail de destruction est déjà allé très loin.
Nous dénonçons ces pratiques, ceux qui les emploient et ceux qui, au mépris de la vérité, les défendent, érigeant ainsi cette ultra gauche en caste sacrée intouchable.
Conscients des défis immenses du temps présent, nous sommes nombreux à être déterminés à défendre la République, la démocratie, le pluralisme, la laïcité.
Convaincus que la lutte contre les inégalités de destin est la seule vraie réponse à la menace d’archipelisation qui pèse sur la société française, nous sommes admiratifs du volontarisme dont a fait preuve Jean-Michel Blanquer depuis son arrivée rue de Grenelle, dont la mesure emblématique est le dédoublement des classes de CP, CE1 et Grande section dans les réseaux d’éducation prioritaire qui bénéficie à plus de 320000 enfants cette année. Le plus grand crime de Jean-Michel Blanquer ne serait-il pas d’avoir mené l’une des politiques les plus progressistes dans le domaine éducatif depuis plusieurs décennies, bousculant ainsi les certitudes de ceux dont la paresse idéologique fait perdre de vue les intérêts de ceux qu’ils prétendent défendre ?
François Cormier-Bouligeon, député
Aurore Bergé, députée
Ilana Cicurel,députée européenne
Sereine Mauborgne, députée
Francis Chouat, député
Jean-Baptiste Moreau, député
Sophie Beaudoin-Hubière, députée
Bruno Millienne, député
Valérie Petit, députée
Béatrice Piron, députée
Eric Poulliat, député
Sophie Beaudoin Hubière, députée
Anne Genetet, députée
Olivier Damaisin, député
Liliane Tanguy, députée
Françoise Dumas, députée
Christophe Blanchet, député
Guillaume Kasbarian, député
Stéphane Rist, député
Marion Lenne, députée
Catherine Kamowski, députée
Jean Pierre Pont, député
Sandro Gozi, député européen
Jean François Eliaou, député
Daniele Herin, députée
Claire O'Petit, députée
Denis Masseglia, député
Alain Perea, député
Jacqueline Dubois, députée
Alexandre Freschi, député
Blandine Brocard, députée
Samantha Cazebonne, députée
Stéphane Mazars, député
Sylvain Maillard, député
Michel Lauzzana, député
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