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Santéil y a 8 heures
Un patient placé en chambre d'isolement se couvre le visage avec les mains, assis sur son lit à l'hôpital psychiatrique « EPS de Ville Évrard, Centre psychiatrique du Bois de Bondy », le 7 mai 2020, à Bondy. (Image d'illustration)
Un patient placé en chambre d'isolement se couvre le visage avec les mains, assis sur son lit à l'hôpital psychiatrique « EPS de Ville Évrard, Centre psychiatrique du Bois de Bondy », le 7 mai 2020, à Bondy. (Image d'illustration) © LOIC VENANCE / AFP
Stress sous alerte

Quand les applis de soin de la santé mentale se transforment en machines à anxiété

De « thérapeute dans la poche » à machine à notifications, nombre d’applis de bien-être empruntent les recettes des réseaux sociaux : urgence, badges rouges, messages pseudo-conversationnels qui entretiennent l’obsession plutôt que la distance recommandée par la TCC. La recherche montre qu’un trop-plein d’alertes accroît stress et lassitude, quand des réglages simples (regroupement et plafonnement des notifications, personnalisation du rythme, biométrie en opt-in, “friction intentionnelle”, palettes et formulations plus douces) réduisent la charge mentale. Repenser le cadrage — du « rugueux » au « lisse », du « chaud » au « froid » —, c’est rendre ces outils réellement aidants, au service du bien-être plutôt que de l’engagement.

Quand les applis de soin de la santé mentale se transforment en machines à anxiété