Nos sous-marins ont fait plouf et maintenant nos avions font pschitt…<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un avion de chasse français Rafale vole dans les airs le 11 septembre 2021.
Un avion de chasse français Rafale vole dans les airs le 11 septembre 2021.
©CHRISTOPHE SIMON / AFP

Même les Suisses s’y mettent ! 

On nous traite vraiment mal. 

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Le camouflet est venu de là où on ne l’attendait pas. D’un minuscule pays neutre célèbre pour ses alpages, son chocolat, ses montres et ses banques. Nous avons nommé la Confédération Helvétique. 

À peine étions nous remis des blessures que nous avait infligées l’Australie en dédaignant nos sous-marins pour leur préférer les submersibles américains qu’on nous a fait saigner à nouveau. Les Suisses qui négociaient l’achat de nos Rafales ont finalement choisi les F-35 américains. 

L’insulte est d’autant plus grande qu’elle vient de la toute petite Suisse qui ose se comporter avec nous comme le géant américain. Entre Macron et Biden, les Helvètes n’ont pas hésité. Pauvre France, pauvre président de la République ! 

D’une pichenette Macron aurait pu écraser ces Suisses insolents. Un mot de lui et nos troupes franchissaient les Alpes pour bivouaquer à Genève. Mais il n’a rien fait. 

Pourquoi ? Parce qu’il était occupé à panser ses blessures après l’agression australo-américaine ! Il s’est contenté d’ajourner la visite prévue en France du président de la Confédération Helvétique. Voilà qui n’est pas bien méchant et qui n’a pas fait trembler les Suisses. Il nous reste une possibilité pour sauver la face : essayer de fourguer aux Helvètes les sous-marins dont l’Australie ne veut pas : ils feront merveille dans le Lac Léman. 

À Lire Aussi

Australie : retour au réel

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !