La révolte des flics…<!-- --> | Atlantico.fr
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©Valery HACHE / AFP

Darmanin a de quoi s’inquiéter

Elle prend de l’ampleur.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Un policier marseillais a été jeté en prison. Il était accusé d’avoir violemment frappé un émeutier. La prison c’est bien excessif le concernant. Un simple contrôle judiciaire aurait suffi.

Ses collègues sont en colère, ils sont des centaines à s’être mis en arrêt maladie. Une façon de faire la grève. Ceux qui ne sont pas en arrêt maladie ont décidé de ne répondre qu’aux appels d’urgence : le numéro 17.

Là où l’affaire se corse, c’est que le policier emprisonné a reçu le soutien de Frédéric Veaux, le Directeur général de la police nationale.

« Sa place, en attendant un jugement, n’est pas en prison », a-t-il dit. Et il a ajouté : « le savoir m’empêche de dormir ». On se demande en effet comment le policier va être traité par les autres détenus ?

Le Directeur général de la police nationale a obtenu le secours de Laurent Nunez qui officia naguère place Beauvau et qui est actuellement préfet des Bouches-du-Rhône. Il a trouvé inique la mesure de détention dont le policier fait l’objet. Tout ça est bien inquiétant car que devient l’Etat sans sa police ?

Quant à Darmanin, il n’a rien dit. Il est actuellement à Nouméa avec Macron. Et il est sans doute trop occupé par les vahinés pour s’intéresser aux flics ! 

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