La nouvelle ministre de l’Éducation nationale a mis ses enfants dans un établissement privé<!-- --> | Atlantico.fr
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La nouvelle ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
La nouvelle ministre de l'Education nationale, Amélie Oudéa-Castéra.
©Ludovic MARIN / AFP

Il parait que c’est scandaleux

On la comprend.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les trois enfants de Amélie Oudéa-Castéra sont scolarisés au lycée Stanislas. Un établissement d’excellence. On y prend que les meilleurs, et ceux qui ne tiennent pas la route en sont impitoyablement évincés.

La gauche peste contre ce choix. Les syndicats d’enseignement de gauche font chorus. Comment est-il possible, se lamentent-ils, qu’une ministre de l’Éducation nationale délaisse l’école publique. Tous les derniers prédécesseurs de la ministre ont fait pareil à l’exception de Gabriel Attal qui n’a pas d’enfant. A titre d’exemple, Pap Ndiaye a mis les siens à l’école alsacienne, école aussi prestigieuse, sinon plus, que le lycée Stanislas.

En tant que ministres de l’Éducation nationale, ils connaissent bien les faiblesses de l’enseignement public. Les profs harcelés, les profs qui ne sont pas au niveau. Que ces ministres aient bien fait ou mal fait leur travail est une autre histoire. Plus de 50% des enfants sont scolarisés dans le privé. Ainsi à Lyon, ville que nous connaissons bien, on se bat pour entrer aux Chartreux.

C’est une chance pour la France que le privé existe. Il est bien normal que des ministres et d’autres en profitent.

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