« L’année 2024 sera celle des paniques bourgeoises »<!-- --> | Atlantico.fr
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Antoine Léaument, député LFI, s'exprime à l'Assemblée nationale.
Antoine Léaument, député LFI, s'exprime à l'Assemblée nationale.
©EMMANUEL DUNAND / AFP

C’est d’Antoine Léaument (LFI)

On tremble.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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De lui on croyait tout savoir. Ses insultes, ses invectives, ses âneries. On savait qu’il était un adorateur de Robespierre et de sa guillotine. Il s’était d’ailleurs rendu à Arras pour rendre hommage à son idole. 

Mais on ignorait qu’il avait les dons de Nostradamus. Écoutons le sans en perdre une bribe. « L’année 2023 a été chaude », a-t-il dit. Et il a ajouté « l’année 2024 sera volcanique » et « l’année des paniques bourgeoises ». 

Mais qui sont donc ces bourgeois ? Pas les bourgeois-bohème (Bobo) qui fournissent l’essentiel de son électorat. Non. Les bourgeois, ce sont tous ceux qui ne pensent pas comme Antoine Léaument. Ça fait du monde ! 

Léaument veut la révolution, de préférence sanglante. Pas celle de 1789. L’année qui a sa préférence, c’est 1793 avec la Terreur, initiée par son maître à penser d’Arras. 

Si jamais il arrivait au pouvoir (ce qui est heureusement fort improbable) il couvrirait la France de guillotines. Et parlerait, comme au temps de Robespierre, du « rasoir national ». Et il applaudirait en voyant les têtes rouler dans le panier. 

Pour finir, il convient de citer sa dernière phrase : « la France, quel beau pays ». Ce pays sera encore plus beau quand on sera débarrassé d’Antoine Léaument.

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