Migrants
Il n’y avait pas d’autres solutions ?
La vie de château pour les migrants… Logés comme des princes !
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L’hiver est en avance. Il fait froid. Et ceux qui n’ont pas d’abris grelottent. Certains en meurent. Il est normal qu’on leur trouve un toit.
Il y a aussi des migrants. Comme nos SDF, ils ont froid sous leurs tentes. Le principe d’humanité voudrait qu’on les mette au chaud. Pour les secourir, notre gouvernement pourrait sans difficulté construire des logements préfabriqués, petits et faciles à chauffer.
Ce n’est pas la solution qu’a choisi Klein, le ministre du Logement. Pour les migrants, il a réquisitionné le château de Grignon. Ils sont 200 à y résider, selon Karl Olive, le député des Yvelines où se trouve le château de Grignon.
Cet important édifice a une longue et belle histoire derrière lui. Il a été construit au XVIIème siècle. Il a appartenu à différentes familles de la noblesse française. Puis à l’épouse du maréchal Ney. Puis il a abrité une école d’agriculture.
Avec son parc de 200 hectares, il est classé au patrimoine des monuments historiques. Mais était-il judicieux et nécessaire d’y installer des migrants ? Prendront-ils soin du mobilier ? Comment feront-ils la cuisine ? Et dans quel état le laisseront-ils quand ils partiront ? L’Etat cherche à vendre le château de Grignon. Après le séjour des migrants, il ne vaudra plus grand-chose.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !