Si vis pacem, para bellum
Et l’Iran se mit à trembler...
Les mollahs sont prévenus.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Les États-Unis ont envoyé un porte-avions en Méditerranée puis un second. Il s’agit de faire peur à Téhéran. Avec les centaines d’avions embarqués et les missiles, il y a de quoi pulvériser tout l’Iran. C’est un langage que les mollahs sont capables de comprendre.
Depuis des années, les Occidentaux et Israël sont focalisés sur les efforts iraniens pour se doter de l’arme nucléaire. On négocie pour tenter de l’en empêcher.
On a même lu hélas sur Atlantico que plus un accord se rapproche, plus le bellicisme d’Israël augmentera. Il n’y aura pas d’accord et l’Iran continue et continuera à multiplier ses centrifugeuses.
Ce faisant, et obnubilé par le spectre d’une bombe nucléaire iranienne, on a oublié l’essentiel. L’Iran est le parrain d’une mafia. Cette mafia a pour nom Hamas et Hezbollah.
Sans l’Iran, ces deux entités terroristes ne sont rien. Elles obéissent au doigt et à l’œil.
Le Hezbollah est déjà en activité à la frontière nord d’Israël. Des escarmouches pour le moment. Les deux porte-avions sont là pour signifier à Téhéran qu’il doit dire au Hezbollah de se calmer. Sinon...
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !