Et Jean-Luc Mélenchon déclara la guerre au Crif...

Ils étaient plus de 20 000 à manifester à Paris contre les abominations commises par le Hamas. Presque tous les partis politiques ont jugé qu'il était de leur devoir d'y participer. Y compris le PS, le PC et EELV. Mais pas LFI qui soutient "la lutte du peuple palestinien". C'est-à-dire les horreurs perpétrées par le Hamas.

Le patron du Crif avait dénoncé les "ambiguïtés" de LFI qui n'a pas voulu condamner le Hamas. Ce qui a mis Mélenchon en colère.

Il a reproché au Crif de "s'aligner sur les positions du gouvernement d'extrême droite israélien". Celles de l'Etat hébreu. La simple humanité, la moindre des décences aurait voulu que Mélenchon verse une larme sur le sort des victimes juives, des civils israéliens tués ou martyrisés et des filles violées. Mais le patron de LFI sait pertinemment ce qu'il fait. Il n'en est pas à son coup d'essai. Quand son ami Jeremy Corbyn avait été éjecté du parti travailliste pour antisémitisme, il avait accusé le grand rabinat britanique d'avoir été à la manoeuvre.

Et là, il récidive en totale connaissance de cause. Car taper sur les juifs est, pour lui, d'un bon rapport. En effet, nombreux sont ceux qui, principalement en banlieue, croient à la toute puissance de la pieuvre juive. C'est à eux que Mélenchon s'adresse en livrant bataille au Crif.

Si sa carrière politique prend rapidement fin, ce qui est vraisemblable et souhaitable, il pourra toujours dire que c'est la faute des juifs maléfiques, sournois et retors...