Ersilia Soudais est vice-présidente de la commission de l’Assemblée nationale sur l’antisémitisme<!-- --> | Atlantico.fr
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Ersilia Soudais le 3 octobre 2023.
Ersilia Soudais le 3 octobre 2023.
©Thomas SAMSON / AFP

Ubuesque !

Ce n’est vraiment pas sa place.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Comme tous ses amis insoumis, elle se refuse de voir dans le Hamas une organisation terroriste. Pour elle, c’est un mouvement de résistance.

Elle ne veut pas entendre les cris des bébés israéliens égorgés ni ceux des filles violées puis assassinées. Comment a-t-elle obtenu le poste qu’elle occupe ? Ça fait partie des mystères parlementaires qui nous échappent. On l’a vue manifester avec Mélenchon pour l’anniversaire de la Nakba, quand en 1948 des Palestiniens ont dû fuir devant l’avancée des forces du seul Etat hébreu.

Mais être, comme elle, vice-présidente de la commission parlementaire sur l’antisémitisme n’est pas de tout repos. Elle vient de découvrir sur la porte de son bureau une affiche avec l’image d’un bébé israélien.

Et la malheureuse Ersilia Soudais proteste : « on me harcèle ». Car évidemment elle n’a rien contre les Juifs. Ce qu’elle déteste, ce sont les sionistes. Les Juifs elle les aime bien. Avec de tels amis, les Juifs n’ont pas besoin d’ennemis !

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Et si le Hamas avait aussi fait de 2023 l’année d’une double rupture majeure pour la vie politique française ?

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