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Des personnes se relaxant à Paris.
Des personnes se relaxant à Paris.
©ALAIN JOCARD / AFP

C'est très tendance

Et si on vous parle d'elle, c'est parce qu'ils sont de plus en plus nombreux dans son cas...

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Cette pionnière qui milite pour une nouvelle avancée sociale est une jeune Strasbourgeoise. Elle a beaucoup souffert d'avoir été obligée de travailler. Puis, elle a réussi à s'affranchir de cette malédiction.

Le travail, on ne le contestera pas, c'est pénible. Le sien l'était assurément. Était-elle astreinte à soulever des poids de cinquante kilos et plus ? Devait-elle parcourir des kilomètres à pieds pour se rendre de son domicile chez son employeur ?

Pas du tout. Elle travaillait dans un bureau et c'était quand même l'horreur. Pensez-vous, 35 heures par semaine ! Et cette courageuse combattante a tout mis en œuvre pour mettre fin à son calvaire. Car, dit-elle, « la charge mentale » était insupportable. Et en plus, elle s'ennuyait ferme et la pauvre n'avait même plus le temps « de penser à elle ».

Que faisait-elle donc les samedis et les dimanches ? Eh bien, elle préparait sa sortie de l'enfer. Elle a réussi par des moyens qui sont à votre portée.

Ainsi, elle s'est mis en congé maladie. Ce qui fait qu'elle était payée par la Sécu. A la suite de quoi, elle a franchi une nouvelle étape sur la voie de sa libération. Elle s'est inscrite au chômage, ce qui lui a permis d'être indemnisée par Pôle emploi.

Génial, non ? Il y a cela des millénaires, un scribe malveillant a écrit « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Les nouveaux scribes, cuvée 2022, écriront « tu gagneras ton pain à la sueur de tes allocs ».

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