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Le patriarche Kirill.
Le patriarche Kirill.
©Mladen ANTONOV / AFP

Bons baisers de Russie !

Le patriarche Kirill doit savoir…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sur leurs ceinturons, les soldats allemands portaient l’inscription « Gott mit uns » (Dieu est avec nous ). Ainsi ils avaient enrôlé le Tout Puissant…

Il en a été de la sorte pendant toutes les guerres. Les adversaires, les ennemis convoquaient Dieu à leur convenance. Ils ne lui demandaient pas son avis. Donc on ne peut pas savoir s’il était consentant ou quel côté il favorisait.

Mais Dieu était utile pour galvaniser les armées. En son nom, on exterminait et on assassinait. Souvenons-nous de Simon de Montfort parlant des hérétiques cathares : « tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! ».

Plus près de nous dans le temps on peut aussi s’intéresser à la version moyen-orientale de Dieu : elle a pour nom Allah. C’est en invoquant son soutien que les islamistes ont fait couler des bains de sang.

Dieu vient d’être une nouvelle fois mobilisé : à Moscou ! Le chef de l’église orthodoxe, le patriarche Kirill, a en effet déclaré que « c’est Dieu qui a mis au pouvoir Vladimir Poutine ». A notre avis, ce jour-là Dieu avait ingurgité des hectolitres de vodka et était plongé dans un profond coma éthylique…

Le patriarche Kirill s’était déjà illustré en bénissant les troupes qui avaient commis des abominations à Boutcha. Dieu, assommé par la vodka, n’avait pu entendre les cris des filles violées et les hurlements des assassinés. A part ça, quand on observe les revers de Poutine en Ukraine, on peut se demander si Dieu ne s’est pas réveillé finalement pour prendre Zelensky dans ses bras…

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