Ces potentiels électeurs de la Nupes qui ignorent ou minorent les graves dérives anti-républicaines de certains de ses candidats<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Luc Mélenchon prononce un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à Aubervilliers, le 7 mai 2022.
Jean-Luc Mélenchon prononce un discours lors de la convention d'investiture des membres de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) à Aubervilliers, le 7 mai 2022.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Elections législatives

Selon certains sondages, la NUPES, union de la gauche rassemblée derrière Jean-Luc Mélenchon, obtiendrait autour de 30% des voix pour les élections législatives. Retour sur cette union qui fait la part belle à La France insoumise et à ses idées communautaristes et complaisantes avec l’islamisme.

2eme DB73

2eme DB73

2emeDB73 est passionné par la politique, très attaché à la laïcité et à l'universalisme républicain, il participe au débat politique et citoyen via les réseaux sociaux, qui permettent de toucher un public très vaste et de sensibilités très différentes. Il intervient avec On Vous Voit sur un angle mort, très peu traité médiatiquement, celui de la complaisance de certains politiques avec l'islamisme et l'indigénisme. Il intervient ici sous pseudonyme.

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La NUPES est une alliance entre LFI, le PCF, EELV et le PS, partis qui n’étaient pas parvenus à s’unir pour la présidentielle, en raison de profondes divisons (sur l’Europe, la laïcité, le nucléaire, l’OTAN, l’aide militaire à l’Ukraine etc).

Mais le score obtenu par Jean-Luc Mélenchon au 1er tour de la présidentielle (21,95%) et la peur de ne pas ou de ne plus disposer de députés l’ont emporté sur toutes les autres considérations, y compris les déclarations sévères des uns envers les autres.

Le problème est que l’alliance réserve la part du lion à La France insoumise, qui se voit attribuer 360 circonscriptions, contre seulement 50 au PCF, 70 au PS, et 100 aux écologistes d’EELV.

Et que les désaccords n’ont pas manqué de surgir à nouveau comme l’a illustré l’affaire Taha Bouhafs, (dont les prises de position scandaleuses sont rappelées dans cet article, co-rédigé par Benjamin Sire et moi).

Ses positions et la condamnation pour injures racistes à l’encontre de Linda Kebbab ont créé de nombreux remous, dans les partis de gauche (cf. ici avec Fabien Roussel), mais au sein même de LFI.

La candidature de Taha Bouhafs a été écartée, non pas pour ses propos ou sa condamnation, mais pour une affaire (tout juste à ses débuts) de violence sexuelle concernant 3 femmes. Avec un cynisme et une chronologie qui interpellent comme rappelé par Jean-Michel Apathie.

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Cette affaire illustre la dérive de LFI qui veut interdire toute critique des positions choquantes défendues par Taha Bouhafs, au nom d’un prétendu anti-racisme. Comme si le fait d’être issu de l’immigration donnait un totem d’immunité, quoi qu’on dise.

Et le problème n’est en rien réglé. D’autres candidats NUPES présentés par LFI ont des profils eux aussi problématiques : Taché, Obono, Guiraud, Benafou etc. comme rappelé dans cet article.

En effet c’est bien la ligne de LFI, communautariste et complaisante avec l’islamisme qui est en cause, et non la seule position de Taha Bouhafs, qui n’est finalement que l’arbre qui cache la forêt.

Le sujet a déjà été abordé dans ce thread sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle de 2022.

Ce n’est donc pas un hasard si Jean-Luc Mélenchon a été ouvertement soutenu par des islamistes, comme Hani Ramadan (frère de Tariq Ramadan interdit de séjour en France), le CCIE (ex CCIF dissous pour islamisme), Feiza Ben Mohamed etc.

Ces soutiens sont passés inaperçus, car intervenus pour l’essentiel juste avant le premier tour (quel hasard!). Et donc pendant la période de réserve qui conduit à ne plus parler de l’élection le dernier week-end précédent le scrutin.

Et LFI s’est même vanté officiellement du soutien de certains d’entre eux, comme le rappeur Medine, proche d’une association islamiste, et qui notamment, fait la quenelle, geste antisémite popularisé par Dieudonné, sans que pratiquement personne n’en parle.

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Ce communautarisme n’est pas nouveau et il avait déjà été illustré en 2020 par Compléments d’enquête, un magazine diffusé par France 2 (cf la séquence très éclairante de 18 minutes).

On relèvera que quand des profils islamistes sont dénoncés, La France insoumise ne les suspend même pas. LFI semble jouir d’une impunité et d’une mansuétude de nombreux médias, médias qui sont en revanche vigilants, et à raison, contre les candidats racistes ou antisémites du Rassemblement National.

Cette mansuétude se retrouve aussi sur le fonctionnement autocratique du parti, très peu souvent dénoncé (cf la tribune de Thomas Guénolé, ancien responsable de LFI).

Mais aussi sur les positions antivax de Jean-Luc Mélenchon qui n’ont été révélées pratiquement que par Le Canard Enchaîné et Le Parisien.

Et aussi sur le fait que très peu de médias évoquent le soutien des indigénistes apportés à LFI, renouvelé pour les élections législatives, quand Houria Bouteldja revendique d’avoir fait de Mélenchon « un butin de guerre ».

En outre, un gouvernement de Jean-Luc Mélenchon, imaginé par Regards, fait froid dans le dos, réunissant les personnalités les plus radicales et communautaristes de la gauche et s’ouvrant même aux indigénistes, jugés infréquentables par ses alliés.

Le vote Nupes est donc à risque pour les électeurs attachés à la laïcité, à l’universalisme républicain et au pluralisme démocratique.

Ces électeurs qui ne voudraient pas voter pour la NUPES auront le choix de voter pour des candidats d’autres partis de l’arc républicain (LREM, LR) et pour de très nombreux candidats dissidents qui se profilent, notamment au PS.

Et il faudra se mobiliser pour faire barrage aux candidats les plus contestables de la Nupes.

En conclusion :

Beaucoup d’électeurs qui s’apprêtent à voter Nupes ignorent ou minorent ces graves dérives anti-républicaines.

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