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France, Politique, jeux olympiques, démission, policiers, Ministre de l'intérieur, départ, Gérald Darmanin, Paris 2024
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors d'une cérémonie officielle.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Adieu ou plutôt au revoir
Bientôt Gérald Darmanin ne sera plus ministre
Et c’est lui, lui seul, qui l’a décidé.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
En tant que ministre de l’Intérieur, il est chargé d’assurer la sécurité des JO de Paris 2024. Des milliers de policiers mobilisés. Tous fouillés y compris les athlètes. Il s’agit d’éviter des attentats terroristes.
Mais après les JO ? Il y a autre chose. Une autre vie. Après les JO, que se passera-t-il ? Pour quels motifs ? Pour quelles raisons ? Pour faire partager à ses collègues étrangers son savoir-faire ?
Il y a une autre, et très vraisemblable, raison à son départ. Ce n’est un secret pour personne qu’il voulait être Premier ministre. Macron lui a préféré Gabriel Attal, ce qu’il a considéré comme une offense personnelle. Et il est hors de question que Darmanin serve sous les ordres d’un petit jeune.
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