Voilà qui est clair
Antisémitisme : Jean-Luc Mélenchon a remplacé Jean-Marie Le Pen…
Et dans cet exercice, il est très à l’aise.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
C’est ce qu’on apprend en lisant un sondage Ifop commandé par l'Union des Etudiants Juifs de France et publié par Le Parisien. Les chiffres sont accablants et - osons le mot - effroyables.
Plus de 80 % des étudiants juifs ont été victimes d’actes ou de paroles antisémites pendant leur scolarité. Des insultes, des plaisanteries à la Dieudonné sur la Shoah.
Des coups également. Cet antisémitisme là, de l'aveu des sondés, s'enracine à l'extrême gauche. Il y a certes encore un antisémitisme d’extrême droite mais il est résiduel. Il faut donc regarder du côté de chez Mélenchon. Ses accointances avec les islamistes dissimulent mal un antisémitisme qu’il appelle antisionisme.
Mélenchon, révolutionnaire en peau de lapin, a abandonné la classe ouvrière qui est allée voir ailleurs. Il s’est rabattu sur le peuple palestinien. C’est loin et ça ne mange pas de pain.
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