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Affaire Bettencourt : Guaino accuse le juge Gentil, l'USM contre-attaque

Henri Guaino a accusé le juge Jean-Michel Gentil de "déshonorer un homme et la République" après avoir mis en examen Nicolas Sarkozy. L'Union syndicale des magistrats n'a pas apprécié...

"Cette décision est irresponsable". Pas moins. Henri Guaino n'a pas de mots assez durs à l'égard de Jean-Michel Gentil, le juge qui a mis en examen ce jeudi soir Nicolas Sarkozy pour "abus de faiblesse" dans le cadre de l'affaire Bettencourt. Irresponsable car "elle n'a pas tenu compte des conséquences qu'elle pouvait avoir sur l'image du pays, sur la République et sur nos institutions", avant d'enchaîner : "qui peut imaginer que Nicolas Sarkozy ait abusé d'une vieille dame ?". Là où Laurent Wauquiez voyait un "complot" dans cette affaire, Guaino y voit "une affaire montée de toutes pièces" avant de pousser le bouchon encore plus loin : "si le juge Gentil a des éléments (...) je pense qu'il devrait les communiquer aux Français".

Dire que l'Union syndicale des magistrats (USM) n'a pas apprécié la teneur de cet entretien est un doux euphémisme. "J’ai envie de dire à monsieur Guaino qu’il déshonore la République et qu’il déshonore les fonctions qu’il occupe de député" s'emporte son président Christophe Régnard. Et envisage des poursuites contre le député des Yvelines, notamment auprès de la garde des Sceaux.

Vu sur Europe 1

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