Bain de foule
Dans les rues de Beyrouth, Emmanuel Macron a entendu la colère du peuple libanais
Le président libanais Michel Aoun a été hué alors que le chef de l’Etat français Emmanuel Macron visitait un quartier sinistré après les explosions de mardi. À Gemmayze, un quartier dévasté de Beyrouth, Emmanuel Macron a fait face à une foule ulcérée et en colère vis-à-vis de sa classe politique.
Les habitants de Beyrouth ont notamment scandé : "Le peuple veut la chute du régime", "Aidez-nous !", "Révolution".
Emmanuel Macron a assuré qu'il allait proposer "un nouveau pacte politique".
La colère populaire gronde contre les autorités et le pouvoir libanais après le drame meurtrier du port.
Emmanuel Macron a tenu à répondre au peuple libanais :
"Je suis là aussi pour lancer une nouvelle initiative politique. C’est ce que je vais exprimer aux dirigeants et forces politiques libanaises".
Le président français, premier chef d’Etat à se rendre au Liban depuis le drame, a exhorté le gouvernement libanais à mener des "réformes indispensables" sans quoi le pays continuerait à "s’enfoncer".
"Je ne suis pas là pour cautionner quel que pays que ce soit ou quel que régime que ce soit".
Le président français s’est engagé à demander aux responsables "de changer le système, d’arrêter la division du Liban, de lutter contre la corruption" et a promis de revenir dans le pays le 1er septembre.
Emmanuel Macron a donc pris le temps d’échanger avec de nombreux Libanais dans la cohue.
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