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Crédits Photo: BERTRAND GUAY / AFP

Violences

Gilets jaunes : des affrontements entre casseurs et forces de l'ordre sur les Champs-Elysées

Parmi les Gilets jaunes mobilisés ce samedi 24 novembre à Paris figurent des casseurs, qui sont allé à l'affrontement contre les forces de l'ordre.


Les Gilets jaunes sont mobilisés dans toute la France, ce samedi 24 novembre, pour une nouvelle journée de mobilisation. Ils sont 23 000 mobilisés sur le territoire, dont 8 000 à Paris, selon un premier décompte fourni par le ministre de l'Intérieur. 5000 d'entre eux se sont rendu sur les Champs-Elysées, où des heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre.

Des casseurs, qui ont des gilets jaunes mais dont l'équipement (masques, cagoules) montrent qu'ils étaient préparés à l'affrontement, ont arraché le mobilier urbain et des barrières de chantier pour faire un barrage au milieu de l'avenue. Les CRS ont répliqué avec des lances à eau et des gaz lacrymogènes. Huit personnes ont été interpellées.

Malgré le doute sur l'identité de ces casseurs, le ministre de l'Intérieur Cristophe Castaner a été prompt à parler d'"une mobilisation de l'ultradroite" qui "ont répondu à l'appel notamment de Marine Le Pen et veulent s'en prendre aux institutions comme ils veulent s'en prendre aux parlementaires de la majorité".

Cette présence de casseurs n'est pas une surprise. Sur BFM, ce vendredi soir, Linda Kebbab du syndicat SGP Police a expliqué que "les collègues des Renseignements savent très bien identifier les Black Blocs, les quantifier, dire par où ils arrivent, comment ils arrivent, vêtus de quelle manière" mais qu'il "faut aussi avoir le courage de dire qu’il y a des décisions au plus haut qui ne sont pas prises."

Selon lui, "il suffit juste de prendre des décisions" pour interpeller les casseurs avant qu'ils ne sévissent, mais ce n'est plus fait depuis quelques années. "Ça éviterait d’avoir nos collègues CRS qui servent de torche humaine."

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