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Deux hommes politiques libanais manquent de se battre

Après que Moustapha Allouche a qualifié le chef du régime syrien de "menteur", le ton est sérieusement monté avec son interlocuteur issu du parti Baas, Fayez Chokr.

Pas besoin de parler l'arabe libanais pour comprendre que le dialogue entre Moustapha Allouche et  Fayez Chokr est plus que tendu. Et si toutefois vous ne vous y retrouvez pas, la fin de la vidéo est assez explicite, entre celui qui lance son verre d'eau et celui qui veut lui répondre en lui renvoyant son fauteuil à la figure

Le débat ne s'annonçait pas franchement conciliant entre les deux hommes. Moustapha Allouche est membre du Courant du Futur, le principal parti d'opposition, pro-occcidental et  dirigé par Saad Hariri, ancien Premier ministre et fils de Rafic Hariri, assassiné en 2005 lorsqu'il était lui-même à la tête du gouvernement. Fayez Chokr est lui chef du Parti Baas socialiste libanais, une formation frocément proche de Bachar el-Assad, puisque c'est le parti Baas qui tient le pouvoir en Syrie. 

C'est Moustapha Allouche qui allume la première mèche, en disant qu'il ne "croit pas" Bacahr al Assad, "parce qu'il est un menteur". "C’est toi et ton maître (ndlr :Saad Hariri) qui sont les menteurs", lui renvoie Chokr. S'en suit une série d'insultes, les jets de verre d'eau... "Les gars calmez-vous !" les supplie le journalsite. Après quinze minutes d'interruption, il est entendu. Et l'émission reprend son cours. Avec les deux invités, calme et courtois. Bien entendu. 

La question syrienne restr très sensible au Liban, alors que les troupes d'el-Assad ont occupé le pays pendant quinze ans après la fin de la guerre civile, avant d'être contraintes de le quitter suite à l'assassinat de Rafic Hariri le 14 février 2005. Le Hezbollah, qui soutient la coalition au pouvoir et est très puissant notamment dans le sud du pays où il est souvent en mesure de pourvoir à certains manquements de l'Etat, entretient des liens étroits avec Damas. Alors que la Syrie et le parti de Hassan Nasrallah sont soupçonnés d'être impliqués dans la mort de Rafic Hariri, une des raisons qui explique la détestation que voue une partie des Libanais au régime syrien.  

Lu sur Les Dernières nouvelles d'Alsace

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