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Thomas Hollande, la boulette ; Nicolas Sarkozy, la préparation du retour ? Anne Sinclair et DSK la dispute
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Revue de presse des hebdos

Son père lui avait demandé de "ne pas alimenter le feuilleton". C'est raté ! En s'exprimant sur l'affaire Trierweiler dans "Le Point", Thomas Hollande est allé visiblement un peu trop loin... Mais que dit-il, au fait, pré-ci-sé-ment — et de si fâcheux — au sujet de la compagne du président ?

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Trahi par "Le Point", Thomas Hollande ? A la veille de la sortie en kiosque du magazine, le fils du président faisait savoir à l'AFP mercredi soir que ses propos sur l'affaire Trierweiler avaient été "déformés" par le journal. Vrai ? Faux ? La journaliste Charlotte Chaffanjon, auteur du scoop, a démenti aussitôt toute manipulation : "C'est un article, a-t-elle déclaré. ce n'est pas une interview. Aucun propos n'a été déformé". Alors quoi ? Thomas Hollande aurait-il été trop bavard ? Se serait-il fait souffler dans les bronches par papa ? Il est vrai que ses "propos", si ce sont bien les siens, sont assez "verts"...  Que dit Thomas, précisément, et "dans le texte" ? C'est en-dessous... ah, ah, ah (????)

Thomas forcé de renoncer à la formation de "son groupe de réflexion politique"

D'après "Le Point", l'affaire du tweet n’aurait pas fait que du mal à Ségolène Royal, il en aurait fait aussi à Thomas, et pas qu’indirectement. Le fils du président, explique le news, “ pensait trouver un chemin où se faufiler entre deux figures écrasantes, Ségolène Royal et François Hollande. Fort de deux campagnes présidentielles côté coulisses, Thomas Hollande, 27 ans, co-fondait en février un groupe de réflexion politique “ tant le compte n’y est pas dans les propositions disponibles ”, clamait l’édito de présentation. Ce 4 juillet, à la terrasse d’un bistrot parisien proche du cabinet d’avocats qui l’emploie, il confie laisser tomber l’aventure : “ Je ne le sens pas. (…) Ce que je reproche au tweet, c’est d’avoir fait basculer la vie privée dans la vie publique ”, lâche Thomas Hollande. Car c’est bien l’incroyable soutien de Valérie Trierweiler à Olivier falorni, rival de Ségolène Royal aux législatives de juin à La Rochelle, qui le pousse à prendre du recul ”. De quoi en avoir gros, et même très gros sur la patate…

François Hollande “ ahuri ” par le geste de sa compagne

… Et de quoi avoir envie d’en découdre, peut-être aussi... A-t-il consulté son père avant de parler au “ Point ” ? Visiblement pas. En sait-il plus qu’il ne veut bien le dire ? Mystère... Thomas Hollande, en tout cas, c'est le moins qu'on puisse dire, n’est pas avare de confidences. A Charlotte Chaffanjon, qui l’a interviewé, le fils du chef de l’Etat l’avoue sans ambage : “ “ Ca m’a fait de la peine pour mon père, il déteste tellement que l’on parle de sa vie privée. Ca a détruit l’image normale qu’il avait construite ”, juge-t-il, définissant un François Hollande “ ahuri ” par le geste de sa compagne. Il poursuit : “ Je savais que quelque chose pouvait venir d’elle un jour, mais pas un si gros coup. C’est hallucinant ” ”.

La promesse de François à Thomas

“ Thomas Hollande, continue le mag, ne veut plus voir Valérie Trierweiler. Son frère et ses sœurs non plus. “ C’est logique, non ? Et puis, ce qui compte, c’est qu’on normalise les relations avec notre père ”. Après le coup de sang de Valérie Trierweiler, François et Thomas ont dîné en tête-à-tête. Le président a demandé à son fils de “ ne pas alimenter le feuilleton ”. Thomas a reçu de son père la promesse qu’il s’exprimerait sur le tweet et clarifierait le rôle de la première dame, sans doute le 14 juillet. “ C’est un facteur d’instabilité… Soit elle est journaliste, soit elle a un cabinet à l’Elysée ”, tranche Thomas Hollande, qui supplie : “ Et surtout pas de deuxième tweet ! ” Bien qu’il ne semble pas rassuré ”. Sans blague ?

Ségolène “ ministre, pourquoi pas, dans quelques mois ”

Sur le chapitre Ségolène, Thomas est moins prolixe, quoique tout acquis à la cause de sa mère. “ Imaginant la rentrée du PS à La Rochelle, fin août, reprend le news, il se rend compte que Falorni, exclu du parti pour sa dissidence, ne sera pas le bienvenu et cherchera sans doute à faire parler de lui : “ Peut-être qu’il s’affichera en terrasse avec Valérie ! ”, rigole Thomas. Quant à Ségolène, son fils la voit “ ministre, pourquoi pas, dans quelques mois : en politique, on n’est jamais mort ”, martèle cet observateur très privilégié ”, conclue “ Le Point ”.

Réchauffement entre Ségolène et François

Dans son dossier sur “ les grands brûlés de la politique ”, “ Le Nouvel Observateur ” s’interroge lui aussi sur “ l’avenir ” de la présidente de la région Poitou-Charentes. “ Le Premier ministre, indique-t-il, a renvoyé à la rentrée de septembre l’examen de son avenir. Seule certitude : elle veut rester “ dans la politique ”. En attendant, Mme Royal fait des apparitions. Elle était présente à l’ouverture de la grande conférence sociale, le 9 juillet, pour participer à une table ronde sur l’emploi. Dans la traversée du désert qui commence, Ségolène trouve au moins une consolation. Depuis de longues années, les relations n’ont jamais été aussi chaleureuses avec François Hollande. Son ex-compagnon et le père de ses quatre enfants lui a d’ailleurs consacré quelques heures de son week-end du 23 juin… ” Vous noterez les trois petits points. Non, non, on n’ajoutera rien.

Carla “ inquiète ” pour Nicolas

Quel avenir pour “ l’ex ” ? D’après “ Le Nouvel Observateur ”, toujours, “ ces derniers temps, lorsque Carla téléphone aux amis de son mari, (elle leur demande rituellement) : “ Comment trouves-tu Nicolas ? ” L’ex-première dame s’inquiète, note l’hebdo. Pas pour elle. Bien sûr, d’après des proches du couple, elle a été “ très affectée ”. Elle a mal vécu la violence de la campagne. Elle a accusé le coup sous l’effet de la fatigue après plusieurs mois d’allaitement, mais elle serait plutôt soulagée depuis le départ de l’Elysée. (…) Mais elle connaît son Nicolas. Elle sait que, malgré ses dires, il n’a jamais vécu que pour la politique. Aujourd’hui, elle craint qu’il ne s’ennuie. Elle n’est pas la seule ” Ah oui ?

Nicolas “ soulagé ”, mais pas pour les raisons que croit Carla

“ Ceux qui connaissent bien (Nicolas Sarkozy), explique “ L’Obs ”, jugent qu’il est lui aussi soulagé. Mais pas pour les mêmes raisons que son épouse. “ En réalité, il a eu très peur d’une défaite humiliante, confie un ami. Le résultat final l’a apaisé ”. Des résultats du second tour de la présidentielle, l’ex-chef de l’Etat n’a retenu que trois choses : 1) il n’a pas été écrasé par Hollande ; 2) son score est un peu meilleur que celui de Giscard en 1981 ; 3) de tous les dirigeants européens balayés par la crise, il est celui qui s’en sort le mieux ”. De là à ce qu’il revienne sur sa décision de quitter la politique… ?

“ Attendez qu’on vienne vous chercher ”, lui dit Balladur —“ Oui, oui ”, répond l’ex-président

“ “ Il ne se retourne jamais. Il avance, assure Franck Louvrier, son ancien conseiller presse à L’Elysée au journal. Il n’est pas dans l’esprit de se représenter ” Pour le moment… a-t-on envie d’ajouter, note “ L’Obs ”. Il a un livre en projet. Mais “ pas tout de suite ”. (…) “ Nicolas, maintenant, vous devez rester tranquille, lui enjoint régulièrement Edouard Balladur. Attendez qu’on vienne vous chercher ” —“ Oui, oui ”, répond tout aussi régulièrement l’ex-président. “ Il s’inscrit dans une volonté de discrétion durable ”, affirme Hortefeux. “ Y arrivera-t-il ? ”, plaisante alors Balladur. “ Ce qui lui manque, c’est l’action plus que la politique ”, assure l’un de ses visteurs. Sans doute. Mais personne n’est tout à fait dupe. Comme toujours, Sarkozy est partagé entre son intelligence et son tempérament. Pour qu’il ait une chance de revenir dans le jeu, sa raison lui commande de ne pas intervenir dans le débat public avant longtemps. Mais il piaffe ”.

Au Canada, chez Paul Desmarais, comme à l’époque où il était “ au fond du trou ”

Est-ce parce que ce séjour lui rappelle une autre époque difficile, dont il avait réussi à se sortir ? Nicolas Sarkozy et son épouse, raconte “ VSD ”, se sont envolés “ pour des vacances au Canada. Paul Desmarais, ami de Sarkozy ayant fait fortune dans la finance et les médias, les a reçus dans sa propriété de Sagard (très Versailles, à en juger par la photo publiée par le news) et son chalet des Laurentides. Les deux hommes se connaissent depuis 1995, époque où le maire de Neuilly était au fond du trou. “ Un homme m’a invité au Québec dans sa famille. Nous marchions de longues heures en forêt et il me disait : “ Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi ”, se souvenait Sarkozy en 2008, en décorant son ami de la Légion d’honneur. Sans doute, conclue “ VSD ”, parleront-ils encore stratégie ”. Sans doute, oui.

Double perquisition : spectaculaire mais pas très probante

Concernant la “ stratégie ” à employer, il reste pourtant deux inconnues. Comme le fait observer “ Le Nouvel Obs ”, “ c’est seulement fin novembre que (Nicolas Sarkozy) y verra un peu plus clair. Un nouveau président de l’UMP sera alors en place et il en saura plus sur la stratégie des juges à son égard ”. Car il ne faudrait pas oublier les “ affaires ”… “ En menant une double perquisition au domicile et dans les bureaux de Nicolas Sarkozy, constate pourtant l’hebdo, le juge Jean-Michel Gentil, chargé de l’affaire Bettencourt (a fait) un premier round spectaculaire mais pas très probant. (…) Il n’a saisi qu’une seule pièce notable : l’agenda original 2007 de l’ex-président. Un document dont Nicolas Sarkozy lui avait déjà transmis une copie certifiée conforme, avant de le remiser chez un huissier. (…) “ Cet agenda ne prouve pas grand-chose ”, observe une source proche de l’enquête. Pourtant, même sans autre élément concret que des déclarations de témoins faisant état de remises d’enveloppes, Nicolas Sarkozy va avoir du mal à éviter une audition chez le juge bordelais, à la rentrée ”. Mouais, bon, en même temps, s’il n’y a pas d’ “ éléments concrets ”…

Pour Sarkozy, le vrai danger est peut-être à Neuilly

Si, dans l’affaire Karachi, poursuit “ L’Obs ”, “ deux des proches de Nicolas Sarkozy ont d’ores et déjà été éclaboussés ”, il n’y a rien “ d’aussi compromettant dans le dossier pour l’instant pour (l’ancien président) ”. Tout va bien, alors ? Pas tout à fait. D’après l’hebdomadaire, “ le vrai danger ” pourrait venir “ d’ailleurs, de Neuilly, son ancien fief. Début 2007, explique-t-il, celui qui n’était encore que ministre de l’Intérieur avait été inquiété sur les conditions d’acquisition très avantageuses d’un duplex dans sa ville. Une rapide enquête, menée par son ami le procureur de Nanterre Philippe Courroye, avait abouti à un classement sans suite. Mais rien n’empêche de rouvrir ce dossier pour faits nouveaux. En avril dernier, une enquête de Mediapart avait montré que le candidat Sarkozy avait menti sur le financement bancaire de son appartement. “ Rouvrir ce dossier permettrait de se pencher sur les flux bancaires de l’ancien président, un moyen de tirer au clair les autres dossiers dans lesquels il est cité ”, glisse un fin stratège de la Chancellerie. Simple hypothèse d’école tant que l’ami-procureur reste en poste dans les Hauts-de-Seine… ” Pas gagné non plus, là, on dirait…

Une dispute à l’origine de la séparation d’Anne Sinclair et DSK

Et le couple Anne Sinclair/DSK, quelles nouvelles ? “ Interrogé par “ VSD ”, un de leurs amis parisiens qui a croisé récemment l’ancien leader socialiste, entérine la situation du couple. Et s’inquiète du sort qu’Anne Sinclair, qui serait à l’origine de la séparation, a réservé à son mari. “ C’est terrible pour lui, confie ce fidèle du premier cercle. Peut-être a-t-elle encore découvert des choses qu’elle ne savait pas. Mais il ne peut plus travailler. Personne n’en veut. Autour de lui, c’est le désert ”.Un proche (d’Anne Sinclair, cette fois) raconte ainsi la scène : “ Une dispute a éclaté et Anne lui a demandé sans ménagement de quitter le domicile. Le poids de la famille a sans doute aussi pesé dans sa décision. Ses fils ont très mal vécu le déballage ” ”. Décidément, on ne pense jamais assez aux enfants…

DSK, à l’abri financièrement, pense à sa communication

L’ancien patron du FMI est-il à la rue, comme le laisse entendre “ ce fidèle du premier cercle ” interviewé par “ VSD ” ? Point du tout ! Selon le magazine, “ financièrement, DSK en solo peut tenir : de 2007 à 2011, il a touché un salaire net annuel de 461 510 dollars, soit près de 325 000 euros par an ”. Ah oui, tout de même ! Et côté boulot, des propositions ? Le news le dit : “ L’ex-patron du FMI aurait des projets : prendre la responsabilité d’une grande organisation en Afrique ou en Asie. (…) Si, à Paris, Strauss-Kahn ne circule plus assis à l’avant de la Mini Cooper conduite par son épouse, il honore néanmoins ses rendez-vous professionnels. Il a ainsi rencontré le 26 juin dernier Jean-Jacques Bourdin, l’intervieweur vedette de RMC et de BFMTV, en compagnie d’Anne Hommel, la fidèle conseillère en communication de DSK. “ Aucune prise de parole n’est prévue ”, se borne à indiquer cette dernière à “ VSD ” ”. Pour l’instant…

Abdelghani Merah accuse sa famille d’être responsable de l’endoctrinement du “ tueur de Toulouse ”

Très en forme, décidément, “ Le Point ”… A côté de l’interview force 7 de Thomas Hollande, le journal, re-scoop !, publie un entretien d’Abdelghani, le frère aîné de Mohamed Merah, avec Richard Prasquier, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France. Le jeune homme, explique le news, “ a souhaité manifester sa solidarité et sa compassion aux familles des victimes en leur adressant une lettre de condoléances. Il va plus loin (…) en pointant les responsabilités de sa famille dans l’éducation à la haine de Mohamed Merah ”. Wow ! Carrément…

“ N’ayons pas peur des mots : Kader est profondément antisémite ”

“ Comment (votre frère) est-il devenu antisémite ? ”, lui demande l’hebdo. —“ La source de sa haine se trouve dans notre famille, répond-il, dans ce que notre père, notamment, lui a transmis. Quand j’ai appris qu’il était parti en Afghanistan, j’ai été le seul de notre famille à m’étonner. On me traitait de mécréant. J’ai beaucoup souffert de cette situation. Mohamed est responsable de ses actes, mais il est aussi victime de ceux qui l’ont endoctriné, en premier lieu mon frère Abdelkader (mis en examen pour complicité des crimes de son frère Mohamed, ndlr). Après son séjour en prison, Mohamed a été pris en main par Kader, qui lui a inculqué le radicalisme. Il porte une grosse part de responsabilité. N’ayons pas peur des mots : Kader est profondément antisémite. En 2003, il a failli me tuer en me poignardant. Tout ça parce que j’assumais les origines juives de ma femme ! 

“ En France, on n’apprend pas à nos jeunes le vrai Islam ”

Abdelghani Merah ne se contente pas de souligner la responsabilité de sa famille et d’Abdelkader, il insiste aussi sur le fait “ que tous les Arabes ne pensent pas comme mon frère, beaucoup de musulmans aiment les Juifs. Je veux montrer au monde entier, dit-il, qu’on ne doit pas faire d’amalgame ”. Et d’analyser : “ Les salafistes djihadistes se servent d’une jeunesse “ maghrébine ” un peu perdue en s’appuyant sur le racisme que l’on subit. Cela ne légitime pas leurs actes, mais ils s’appuient sur des discriminations qui existent et qu’on ne peut pas nier. (…) Il faudrait encadrer la parole des imams, qui, en réalité, n’en sont pas vraiment : ils vont dans les quartiers et prêchent la haine de tout ce qui n’est pas musulman. En France, l’Islam ne peut pas être le même qu’en Arabie saoudite. En France, on n’apprend pas à nos jeunes le vrai Islam, on leur apprend l’Islam des talibans ”. L’y va pas avec le dos de la cuiller, le frère aîné. Mais… si c’était vrai ? Faudrait peut-être s’en préoccuper, hmm ? 

A lire, encore

Dans “ VSD ”, et puisqu’on en parlait, on a été pas mal “ interpellé ”, comme dirait l’autre, par cet article sur le concours de beauté “ Miss Shoah ” organisé à Haïfa pour départager “ la plus belle Miss Survivante de l’Holocauste ”. Lisez-le ! C’est proprement hallucinant.

Dans “ VSD ”, toujours, Nathalie Kosciusko-Morizet répond aux questions de Florence Belkacem. Au menu, notamment, le fameux déjeuner avec Patrick Buisson dont nous parlions la semaine dernière (ben, oui, mine de rien, on suit les dossiers…). “ J’ai déjeuné une fois dans ma vie avec ce conseiller, sur l’idée d’un tiers, reconnaît NKM, car il m’attaquait beaucoup dans la presse et il fallait pacifier notre relation. Cela n’en fait surtout pas mon conseiller… ” Dont acte (? ?)

Au chapitre “ brèves ”, légères, pour le coup — faut bien faire un peu été : “ Le Point ” nous informe que “ Locquirec (Finistère) et son Grand Hôtel des bains (immortalisé au cinéma en 1978 dans “ L’hôtel de la plage, de Michel Lang) pourraient bien accueillir les prochaines vacances présidentielles. Sur place, la rumeur enfle — d’autant que Manuel Valls est lui aussi annoncé dans le département breton. A moins que la “ normalité ” n’impose finalement une étape au fort de Brégançon… ”

En vrac, sinon, dans “ Le Nouvel Obs ” : l’enquête, assez passionnante, sur le scandale – très “ Nom de la rose ” — de la bibliothèque de Naples ; le portrait de Jean-Pierre Jouyet, “ L’intime du président ” : l’entretien avec le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius “ Ce que la France peut faire ” ; celui avec la ministre des Affaires sociales et de la santé Marisol Touraine qui promet “ Des sanctions sévères en cas de tarifs abusifs ” ; “ Mali : comment arrêter les fous de Dieu ? ” et surtout “ La revanche des gentils ” sur le grand retour de quoi ? De la gentillesse, hé oui. Enfin, une bonne nouvelle !

Dans “ Le Point ” : l’entretien avec Gérard Mulliez, “ l’énigmatique patriarche de la famille reine de la grande distribution (Auchan, Décathlon, Leroy Merlin) ” et “ Asma el-Assad, 36 ans, femme de tyran ”. Glaçant !

Dans “ Challenges ” : “ Le classement 2012 des “ 500 ” (fortunes de France) ”. Toujours aussi instructif, et cette année, peut-être plus qu’à l’accoutumée…

Dans “ L’Express ” : “ Brésil : la revanche des “ domesticos ” ” et “ Au secours, les enfants reviennent ! ” sur la “ génération boomerang ” qui revient vivre chez ses parents.

Dans “ Les Inrocks ” : “ Léthargie chez les activistes ” ou la difficulté, pour les associations “ de gauche ” de jouer les “ poils à gratter ” sous la nouvelle présidence.

Dans “ VSD ” : “ Didier Deschamps, les coulisses d’une nomination ” et, moins drôle, “ Syrie : la torture comme arme de guerre ”.

Rayon dossiers : bête et discipliné, on s’est coltiné “ Les stars et l’impôt. Qui part ? Qui reste ? ” du “ Nouvel Obs ” et boh, bah, on y apprend pas grand chose. Titillante, la couverture de “ L’Express ” “ Le train de vie du pouvoir socialiste ” nous a laissé sur notre faim. Sa conclusion : le gouvernement s’astreint à faire des économies, pas sûr qu’au final on y gagne quelque chose… C’était bien la peine de nous appâter, comme ça.

Si, en ce 10 juillet, il vous reste encore des neurones (lucky, you ! ), vous pouvez toujours musarder du côté des “ Inrocks ” : le journal vous propose “ Des idées pour sortir de la crise ”. Groovy, baby ! Aux fatigués, comme nous, l’hebdo rock, compatissant, offre un fort bienvenu supplément “ Terrasses avec vue ”. Aux amateurs de vin, “ L’Express ” propose quant à lui son “ spécial Bordelais ”.

Farceur, “ Le Point ” s’interroge, comme chaque année… sur l’existence de Dieu. Beaucoup, mais alors beaucoup plus drôle — on en rit encore — le magazine publie le premier épisode de son feuilleton politique, réalisé, comme chaque année… , par le mystérieux et très informé “ Torquemada ”. Son titre ? “ Pas un mot à Carla ”. Ah, ah, on vous a à peine lâché ça que, voyez, ça vous titille déjà…

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Mots-Clés

Brésil, Antisémitisme, DSK, UMP, Elysée, Laurent Fabius, islam, Edouard Balladur, Nicolas Sarkozy, juifs, nkm, Brice Hortefeux, crise, Mediapart, Anne Sinclair, Ségolène Royal, Dieu, Valéry Giscard d'Estaing, affaire Bettencourt, François Hollande, Valérie Trierweiler, Syrie, Patrick Buisson, Manuel Valls, Canada, Franck Louvrier, Carla Bruni-Sarkozy, bordelais, Jean-Jacques Bourdin, Anne Hommel, 14 juillet, Affaire Karachi, Philippe Courroye, juge Gentil, CRIF, Asma el-Assad, Richard Prasquier, gentillesse, Didier Deschamps, Mali, Jean-Pierre Jouyet, Auchan, imam, arabes, Neuilly, Thomas Hollande, Mohamed Merah, Marisol Touraine, Locquirec, Hôtel de la plage, Torquemada, Gérard Mulliez, Miss Shoah, génération boomerang, Florence Belkacem, Les Laurentides, bibliothèque de Naples, Paul Desmarais, Charlotte Chaffanjon

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