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Toulouse : sous la trêve, la bataille rangée, Marine Le Pen en guerre contre les experts
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Revue de presse des hebdos

Drapeau blanc ! Plus personne ne bouge : place à l’unité, au respect. Vraiment ?

Barbara Lambert

Barbara Lambert

Barbara Lambert a goûté à l'édition et enseigné la littérature anglaise et américaine avant de devenir journaliste à "Livres Hebdo". Elle est aujourd'hui responsable des rubriques société/idées d'Atlantico.fr.

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Pas facile de passer en revue la presse écrite à l’heure où l’actu brûle et change de minute en minute. A l’heure où on écrit ces lignes, ce mercredi, 23 heures, on est en possession d’informations que les hebdos en kiosque ce jeudi, forcément, n’avaient pas au moment où ils bouclaient. On connaît l’identité du tueur de Toulouse et Montauban, on a plus ou moins cerné son profil, et on est en passe de l’arrêter (il ne s’est, pour l’instant, toujours pas rendu). Que peuvent nous apprendre les hebdos ? Sur l’affaire, pas grand chose. Restent les analyses — psychologique, sociologique et politique — fournies par les experts dûment sollicités par les mags. Reste aussi — surtout — l’épineux problème de l’inscription de ce drame dans la campagne et de sa pendante “ récupération ”. Cynique ou réaliste ( ?), “ Le Nouvel Observateur ” s’interroge : “ Fait divers providentiel pour une campagne électorale à bout de souffle ? Symptôme éruptif d’une pathologie xénophobe et antisémite qui ronge la société, la pourrit de l’intérieur ? Même si chacun jure ne pas vouloir récupérer le drame, le temps dira en faveur de qui a joué le tueur ”. C’est assez cru, hein ? En même temps, si glaçante que soit la formulation, difficile de mettre la question “ sous le tapis ”, comme dirait l’autre.

“ Les mêmes mots, les mêmes attitudes, mais une façon implicite, feutrée, de perpétuer la joute ”

“ Nicolas Sarkozy et François Hollande ont instantanément saisi l’importance de ce nouveau temps dans la campagne électorale qui s’est ouvert avec le drame de Toulouse, commente “ L’Obs ”. Ils ont tous deux déposé les armes de la bataille des suffrages et décrété une trêve bienvenue. “ France unie ”, “ République rassemblée ” face à “ la haine et l’abjection du racisme et de l’antisémitisme ”, hommage poignant à “ ces enfants juifs qui sont nos enfants ”, les deux candidats ont usé des mêmes mots, se sont rendus aux mêmes endroits, ont assisté lundi soir à la même cérémonie à la synagogue Nazareth à Paris, ont adopté les mêmes attitudes face aux caméras. Un comportement digne et louable, qui fut celui des autres candidats, de François Bayrou à Jean-Luc Mélenchon, mais aussi une autre façon, implicite, feutrée, de perpétuer la joute, de continuer le duel d’images subliminales ”.

Le statut de président en exercice contre “ le ton apaisé et fédérateur ” de Hollande

Et comment, concrètement, la “ perpétuent-ils ”, cette “ joute feutrée ” ? “ L’un, Nicolas Sarkozy, répond “ L’Obs ”, bénéficie, par fonction, des atouts que lui confère son statut de président en exercice : allocutions solennelles devant le drapeau tricolore, réception des officiels à l’Elysée, mise en branle d’un dispositif policier massif, etc. Il peut espérer profiter du réflexe d’union nationale dont jouit d’ordinaire l’exécutif en temps de guerre. L’autre, François Hollande, peut s’appuyer sur le ton apaisé et fédérateur sous lequel il a placé sa campagne et mettre en avant ce profil solennel, presque présidentiel avant l’heure, qu’il arbore depuis de longs mois sous les railleries de ses adversaires, et dont on saisit à présent mieux la nécessité ”.

Sarkozy/Hollande, à jeu égal ?

Le “ statut ” de l’un fait-il jeu égal avec le “ ton ” de l’autre ? Pas évident, quand même, de faire front à la “ force de frappe ” d’un président en exercice… “ Le Point ” le rapporte, d’ailleurs : “ A la synagogue Nazareth dans le 3e arrondissement de Paris, Sarkozy cotoyait Hollande et bon nombre de responsables politiques de tous bords. Mais certains regards en disent long : le député de Corrèze observait le chef de l’Etat d’un œil sombre. En son for intérieur, le candidat socialiste sait très bien qu’il y a un risque que le président sortant ne cherche à se mettre en valeur et à gagner des points sur fond de drame. A l’inverse, l’hôte de l’Elysée sait qu’il peut aussi être mis en cause pour des propos trop rudes ou un défaut de sécurité ”. Ah, tiens, un nouvel élément… Oui, mais, hé, minute ! C’est la trêve, hmmm ! Alors, faudrait pas voir à déraper.

Des dérapages inévitables

Las, trois fois hélas, “ Le Point ” nous le dit : “ Quels que soient la bonne volonté, la noblesse des sentiments et l’intérêt bien compris des hommes politiques, les dérapages sont inévitables. (…) Constatant que le candidat socialiste s’était rendu à BFMTV alors qu’il avait officiellement suspendu sa campagne, Franck Louvrier ne peut résister à le tacler : “ Nous, on a tout annulé. Hollande, comme d’habitude, fait tout et le contraire de tout. Il avait dit qu’il suspendait sa campagne… ” Chez Hollande, on explique, agacé, que le candidat n’a parlé que du drame. On jure que, face au criminel, on n’a que le rassemblement en tête : “ Il faut montrer à ce salopard qu’on peut lui opposer au moins notre unité nationale ”, lance Aquilino Morelle. Et on ne veut pas croire que le chef de l’Etat puisse tirer profit d’une situation où les Français souhaitent l’union : “ Celui qui a tant divisé peut-il rassembler ? ”, s’interroge un dirigeant en “ triple off ” ”. Bon, c’est bon ? Un partout, la balle au centre ? Quand on vous le disait, que la question de la “ récupération ”, si triste qu’elle soit, valait la peine d’être posée…

“ L’impact politique de cet événement dépendra d’abord de l’identité du coupable ”

Et on s’en sort comment, de tout ça ? On en fait quoi ? Trop tôt pour en juger. “ L’Obs ” le signale : “ au-delà d’un premier réflexe d’union autour de celui qui incarne la nation, l’impact politique de cet événement dépendra d’abord de l’identité du coupable. Un fou sans véritable motivation politique ? Un néonazi raciste et antisémite ? Un terroriste islamiste ? Voilà des hypothèses qui n’auraient pas les mêmes conséquences sur la suite du débat présidentiel. Une fois l’auteur arrêté, l’opinion peut interpréter l’origine de ses actes criminels de différentes manières : “ Soit s’imposera le fameux dicton “ Qui sème le vent récolte la tempête ”, une conclusion périlleuse pour ceux qui ont tenu des discours électoraux de division ; soit peut prospérer à l’inverse l’idée selon laquelle ce serait à force de taire les “ vrais problèmes ” que ce genre de tragédie surviendrait… ”, analyse Brice Teinturier, le directeur général de l’Institut Ipsos. D’ici là, le premier qui briserait le consensus pour instrumentaliser ces événements à son profit électoral verrait la manœuvre se retourner contre lui ”. A cette heure où, grâce à Internet et à la télévision, on a appris que le tueur de Toulouse et Montauban, Mohamed Merah, 23 ans, se réclamait d’Al Qaida, on pourrait élaborer des hypothèses quant aux répercussions du drame sur la campagne. Reste que ce n’est pas notre rôle, puisqu’on est là, seulement, pour vous dire ce qu’il y a dans les hebdos. En attendant la semaine prochaine, à vous de voir… 

Un dossier “ droit commun ” reclassifié “ terrorisme ” avant l’heure

En même temps… en même temps, on est bien obligé de le noter, certains ne se sont pas privés de tirer des conclusions alors qu’ils ne disposaient d’aucun élément quant à l’identité du tueur… “ Le Nouvel Obs ” le remarque : “ en ce lundi midi, alors qu’une averse de grêle finit de lessiver le sol et diluer le sang de Myriam, Jonathan, Gabriel et Arieh (tombés sous les coups du meurtrier au collège-lycée Ozar-Hatorah, ndlr), l’heure est à la mobilisation générale. Pour la signifier, une première mesure, judiciaire, est annoncée : le parquet antiterroriste se saisit du dossier, le retirant au procureur de Toulouse, Michel Valet, qui menait l’enquête jusqu’alors. Ce qui était du droit commun devient du terrorisme. “ Pour des faits qualifiés d’assassinat et tentatives d’assassinat en lien avec une entreprise terroriste ”, a précisé le procureur de Paris François Molins, justifiant cette saisine par l’intimidation et la terreur provoquée par la tuerie, même si aucune revendication des crimes n’a été formulée ”.

BHL : “ Il n’y a pas pire atteinte à notre culture que le racisme, et l’antisémitisme ”

Les commentateurs-“ experts ” ne sont pas moins empressés. “ Avis aux pyromanes de la défense d’une “ identité nationale ” perçue comme une identité fermée, frileuse, nourrie au ressentiment et à la haine, tonne Bernard-Henri Lévy dans son “ Bloc-notes ” du “ Point ” : c’est le contrat social que l’on assassine dans une tuerie de cette sorte ; c’est la base même du vivre-ensemble qui, quand se déchaîne pareille folie, et si la réponse collective n’est pas unanime et foudroyante, vacille et se dérobe ; il n’y a pas pire atteinte à notre culture, à l’âme de notre pays, à son Histoire et, au fond, à sa grandeur que le racisme et, ce matin, l’antisémitisme ”. Signe d’un antisémitisme rampant, la tuerie de Toulouse/Montauban ? Pas si simple… Cela n’empêche pas “ Le Point ”, toujours, de consacrer quatre pages d’interview à Pierre-André Taguieff sur le thème : “ Pourquoi le peuple juif est-il victime de la haine la plus longue ? ”

Du collectif à l’individuel… et à l’irrationnel

Comment juger, en toute équité, quand on n’a pas tous les éléments en main ? Interrogé par “ Le Point ”, toujours — encore —, le psychanalyste Ali Magoudi fait état de sa propre incapacité à trancher : “ Le collectif alimente les pathologies individuelles, dit-il. Même s’il est hasardeux de décrypter un passage à l’acte, de pointer un événement déclenchant. Entendre que les civilisations ne sont pas toutes égales — sous-entendu : certaines sont supérieures aux autres — a pu augmenter la haine du tueur. Il reste cependant difficile d’expliquer comment un homme peut se charger en haine au point de prendre une petite fille par les cheveux pour lui mettre une balle dans la tête. L’erreur serait de chercher une raison. Je ne vois là rien qui participe de la raison. On bascule dans l’irrationnel ”. D’où la nécessité — impérative — de se retenir de tout jugement formulé a priori ? Tout le monde n’a pas, apparemment, cette sagesse…

Sarkozy a fait sa révolution

Mais chassons le broullard, ô combien douloureux, troublant, des événements de Toulouse et Montauban, pour revenir à la campagne. Vu l’impact potentiel du drame sur le déroulement des élections, histoire de prendre la pleine mesure des enjeux, revenons en arrière, à la semaine d’avant la chevauchée du “ casque noir ” (“ Nouvel Obs ”) … A en croire “ Les Inrocks ”, pas forcément acquis à sa cause, Nicolas Sarkozy a, dans l’interstice, fait “ sa révolution ”. “ Boosté par les sondages, le président-candidat a sorti le grand jeu contre son meilleur ennemi, François Hollande ”, raconte le mag, qui l’a suivi tout au long de la semaine dernière. Comme on manque de place, on va zapper lundi, mardi, mercredi, jeudi, et passer direct à “ vendredi ” : “ Pour une fois, écrit Marion Mourgue, (Nicolas Sarkozy) ne finit pas son meeting par le traditionnel “ Aidez-moi ” mais par un “ On va gagner ”. Une révolution ! Pourquoi ? “ Si je l’avais dit avant, vous ne m’auriez pas cru ”, confie le candidat à la presse. “ Il y a dix jours, vous vous seriez moqués de moi. La différence, c’est que, aujourd’hui, vous ne vous moquez plus de moi ”. Il est guilleret. Le soir-même, il est sur Canal+. Deux heures de gros show. Puis tweet de Franck Louvrier, son directeur de la communication, pour insister sur le record d’audience de l’émission, “ dont un score historique pour le “ Petit journal ”. (…) Une bien belle semaine, donc ”, conclut la journaliste…

On cherche en vain la “ hollandomania ”

Moins belle, la vie de Hollande ? D’après “ Le Nouvel Obs ”, plutôt, pour le coup, gagné à sa cause, “ avant même que le drame de Toulouse ne rebatte les cartes de la présidentielle, le candidat socialiste et ses conseillers manifestaient des signes de nervosité ”. Le problème ? “ On cherche en vain la “ hollandomania ”. Le vote pour le “ candidat du changement ” est affaire de raison plus que de passion. Pas de faute ni de dérapage chez cet animal sous contrôle. Mais pas de quoi non plus emballer le peuple de France, fût-il de gauche. La nouvelle série de tee-shits destinés aux militants porte la mention “ normal ”. Du coup, un espace symbolique s’est libéré. Dimanche dernier, c’est bien Jean-Luc Mélenchon qui a réchauffé le cœur des militants en réussissant un vaste rassemblement place de la Bastille ”. Ah, le risque Mélenchon, et l’appel inquiet de Hollande au “ “ vote efficace ” — pour ne pas dire utile ! ”

Le talon d’Achille de Sarkozy : les voix du FN

Quand deux hebdos classés “ à gauche ” soulignent conjointement l’envolée de Sarkozy et la “ fatigue ” de Hollande, forcément, on s’interroge : le “ favori des sondages ” — un tantinet fluctuants, ces derniers temps — serait-il, réellement, en perte de vitesse ? La tournure de l’élection aurait-elle vraiment changé ? Même “ Challenges ” semble dubitatif : “ Tout au long d’une semaine riche en rendez-vous publics, titre-t-il, le président-candidat a égrené des propositions chocs. Une stratégie qui commence à payer dans les sondages ”. Oh, oh ! Y’a carambouille, on dirait ! Le magazine économique le note pourtant : “ Le faible report des voix FN au second tour reste le gros handicap du chef de l’Etat : entre 33 et 43 % selon les instituts de sondage, contre 70% en 2007. Avec une telle équation, il n’a aucune chance de gagner ”.

Marine Le Pen par Angot

Et puisqu’on en parle, du FN, figurez-vous que… cette semaine, woulou !, Christine Angot, oui, la Angot herself, a suivi la Marine en personne pour “ Le Point ”. Bon, on l’avoue, sa précédente prestation de “ reporter ” embarquée dans la campagne de Hollande, ne nous avait pas franchement convaincu (voir la revue de presse du 9 février). Cette fois-ci, et même si son papier nous a, par moments, franchement crispé, exaspéré, fait soupirer, la Duras 2012 nous a, pour le coup, plutôt bluffé. A notre juger, l’a chopé un truc, un vrai… Bah, on peut se tromper. On vous le livre, en tout cas.

“ Qui es-tu, toi, expert ? ”

Est-ce le retour au pays ? Châteauroux, où Angot est née, et où Marine Le Pen s’exprimait ? Le récit, par l’écrivain, du meeting de la candidate FN nous a franchement arrêté, particulièrement cet extrait : “ Au bout d’une heure et demie, Marine, tout le monde l’appelle Marine, nous donne un conseil, une tactique, écrit Angot : “ A l’avenir, quand vous entendrez quelqu’un dire quelque chose qui vous choquera, il vous suffira, intérieurement, de vous poser la question suivante… ” Elle fait une pause. Reprend son souffle. Puis elle scande : “ Qui es-tu, toi, expert ? ” Elle refait une pause, derrière moi, la voix de la femme : “ La crasse ! ” “ Qui es-tu, toi, journaliste ? ” La voix de la femme : “ La crasse ! ” “ Qui es-tu, toi, politique ? ” La voix de la femme : “ La crasse ! ” Assise devant cette femme qui dit “ La crasse ”, je continue de prendre des notes. “ Et vous comprendrez… qu’à travers leur plume ils défendent d’autres intérêts que les vôtres ”. La voix de la femme : “ Ca, c’est vrai ” ”. A l’heure de Toulouse et de Montauban, de la “ joute feutrée ” entre Sarkozy et Hollande, des “ reclassements ” de dossier, des commentaires d’ “ experts ” sollicités par les “ médias ”, la diatribe de la bleu Marine fait bizarrement écho. Ah, elle est forte ! Avisss à la population : faudrait pas l’oublier.

A lire, encore

Rayon brèves : “ Maintes fois annoncée, la sortie du livre du président-candidat a finalement été repoussée après l’ouverture de la campagne officielle (le 19 mars) pour compenser la stricte égalité entre les candidats imposée aux médias. (…) Un autre ouvrage a été conçu plus discrètement : un fascicule d’une quinzaine de pages qui résume les principales propositions du candidat Sarkozy et dont la sortie est imminente ” (“ Le Point ”).

En vrac, dans “ l’Express ” : l’interview de Jean-Luc Hees : “ Sarkozy ne m’a jamais rien demandé ” et celle où Jean d’Ormesson confesse qu’il “ aime Jean-Luc Mélenchon ” ; et sinon, ça mange pas de pain, “ L’Express juge leurs programmes ”.

Dans “ Le Point ” : “ Pourquoi les classes moyennes vont payer ” ; “ La chute du prince rouge de Chongqing ” sur le secrétaire du PC chinois Bo Xilai ; "US : Quand les Noirs se séparent des Blancs ” ; “ Paget : l’homme à qui on ne peut pas dire non ” sur cet "illusionniste qui enseigne l’art de convaincre à n’importe qui" (les groupes Pierre et Vacances, Hewlett-Packard, Brandt, Moulinex, Vinci, etc) et “ Les derniers secrets de Léonard ” sur l’exposition “ Sainte-Anne ” au Louvre.

Dans “ Le Nouvel Obs ” : “ Evasion fiscale : le système UBS ” dénoncé par Antoine Peillon dans son livre “ Ces 600 milliards qui manquent à la France ” (Le Seuil) dont le journal publie les bonnes feuilles ; “ Au pays de la médecine business ” sur l’Hôpital américain de Neuilly ; “ Pierre Botton : Des barreaux dans la tête ” ; la tribune de David Grossman : “ Israël ne doit pas attaquer l’Iran ” et “ La cible s’appelle Fordow ”, du nom du site atomique qui “ pourrait être un des premiers objectifs de l’aviation israélienne en cas de frappes contre l’Iran ” ; “ Soudan du Sud : La poudrière de Jonglei ” ; “ La grande peur des Coptes ” après la disparition du patriarche Chenouda III ; “ Josette Audin veut la vérité sur la mort de son mari ”, le “ mathématicien Maurice Audin, arrêté et torturé en juin 57 à Alger ” ; “ La pomme originelle ” sur la découverte d’un “ jardin d’Eden ” au Kazakhstan.

Dans “ Challenges ” : “ Le procès de la finance ”, en couverture ; “ Médias : Quel filon creuser après celui de l’antisarkozysme ? ” ; “ US : La riche campagne des Républicains ” ; “ Canal+ s’arme pour une guerre mondiale ” ; “ La vérité sur la fortune des Wildenstein ” ; “ Hercule ”, ou le portrait du PDG d’Hachette Livre, Arnaud Nourry et, tant qu’on y est, “ Gallimard bien placé pour racheter Flammarion ”.

Dans “ VSD ” : l’interview de Daniel Cohn-Bendit sur Hollande, Sarkozy et Merkel, notamment ; “ Les secrets d’Otzi, la momie ” ; “ Grèce : l’odyssée des clandestins ”.

Dans “ Les Inrocks ” : “ Jospin, Fabius, Rocard : trois premiers ministres prennent la parole ”. Surtout, Rocard, et après, Jospin.

Dans “ Télérama ” : “ On veut une vraie campagne ! Artistes et intellectuels se rebiffent ”.

Côté dossiers : “ Le Point ” propose un spécial immobilier : “ Ce qui baisse ” et un “ Tendances évasion Belfast ”. “ VSD ” donne dans le “ Grand angle évasion New York : “ Ca jazze à Harlem ! ” Ah, New York au printemps…

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