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Manuel Valls, l’ancien franc-maçon : est-il un homme libre ? Jérôme Kerviel "réhabilité" : un financier qui a retrouvé la liberté ?
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Revue de presse des hebdos

Et aussi : Roland Barthes célébré : un intellectuel symbole de liberté ; dans le registre "tout n’est que complot" : "les complices de l'islamisme" ; quand la petite histoire revisite la grande : Anne Pingeot raconte Mitterrand ; rêve d’une grande Europe : le Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, contre l’austérité. C'est la revue de presse des hebdos, par Sandra Freeman.

Sandra Freeman

Sandra Freeman

Journaliste et productrice, Sandra Freeman a animé des émissions sur France Inter, LCI, TF1, Europe 1, LCP et Public Sénat. Coautrice de L'École vide son sac (Éditions du Moment, 2009), elle est la fondatrice du média internet MatriochK.

 

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Manuel Valls, l’ancien franc-maçon : est-il un homme libre ?

Après avoir beaucoup soupçonné Manuel Valls "d’influences juives"… et si on parlait de Manuel Valls et ses influences maçonniques ? Là, il y aurait plus de biscuit ? L’Express aujourd’hui, « lève le voile sur un volet resté mystérieux de sa biographie : son initiation et son parcours dans une loge très singulière appelée "Ni maîtres ni dieux" », en référence à la célèbre formule du libertaire socialiste Louis-Auguste Blanqui. Manuel n’a alors que 26 ans et son parrain est un certain Jean-Pierre Antebi, courtier en assurances, un des dignitaires du GODF. On est en 1989, mais l’hebdo nous décrit son initiation comme si on y était aujourd’hui, son serment d’obligation, ses parcours d’obstacles, ses épreuves, dont celle du « passage sous le bandeau » : « Voici le candidat au milieu du temple, les yeux bandés, contraint de répondre à toutes sortes de questions sur des sujets aussi variés que la laïcité, l’euthanasie ou l’extrême droite ». Quelques années plus tard, en 1995, il rejoindra Alain Bauer à « l’infini maçonnique », où il sera élevé maître maçon. Il ne quittera sa loge définitivement qu’en 2005.

L’Express s’interroge : « Le fait que Manuel Valls ait longtemps appartenu au Grand Orient de France (GODF), obédience étiquetée à Gauche, l’une des principales organisations maçonniques du pays serait-il effacé comme on gommait autrefois des clichées les visages des opposants à Staline » ? (Je lis cette phrase et tout ce qu’elle dit, mais surtout je lis tout ce qu’elle ne dit pas, tout ce qu’elle sous-entend un peu dans tous les sens : le secret, la réécriture de l’histoire, la propagande, le mal, le danger… tout cela pour évoquer ce « sujet tabou » !)

Alors, je reformule une question (plus sobrement) : en quoi ce passé de Manuel Valls a-t-il un impact sur la politique menée dans notre pays, aujourd’hui ? A l’Express d’affirmer : ça « en dit beaucoup sur la formation de ses convictions politiques et son attachement viscéral à la laïcité ». Il faut, en effet, être un peu subtil et initié pour savoir qu’en l’entendant « à l’assemblée nationale après les attentats de janvier, certains ont reconnu cet attachement réel aux valeurs fondamentales de la franc-maçonnerie ». On ne reconnaît que ce qu’on connaît, alors laissons nous guider : « ce jour-là lorsqu’il martèle que la laïcité est compatible avec toutes les religions prêtes à accepter les principes et les valeurs de la République, ses anciens "frères" le retrouvent tels qu’ils l’ont connu dans une autre vie ».

Mais après avoir introduit son initiation (et des doutes quand à son intégrité politique), on comprend qu’il y a plus de peur que de mal et que, « bien qu’ayant été initié au grand orient, il ne cherche manifestement pas à s’entourer de francs-maçons au gouvernement ». ouf !

Il y a eu des connexions, des opportunités, des orientations, sans doute (« un des frères le pousse à se présenter à la mairie d’Ivry ») mais le fantôme maçonnique fait surtout fantasmer aujourd’hui. A ce sujet, Roland Dachez, le président de l’Institut maçonnique de France, recadre qu’après guerre, les francs-maçons ont joué un rôle majeur à deux reprises : après mai 68 et en après mais 81 sur la mise en œuvre de réformes, mais qu’aujourd’hui, alors qu’on est passé de 38000 maçons en 1970 à 178000, l’influence de la franc-maçonnerie est bien plus diluée : "Les pouvoirs publics consultent les obédiences sur la bioéthique ou la fin de vie. Mais la franc-maçonnerie n’est plus une force para-politique, elle tente juste de palier le passage à vide des partis".

Vers un autre mode de vie ? Grâce aux projets transhumanistes de Google

Pour palier les passages à vide des partis, il y a aussi les industriels, les visionnaires, pour le meilleur et pour le pire. « Les accidents de la route font 1,2 million de morts par an, l’équivalent de 7 longs courriers par semaine ». Face à ce constat, qui s’empare de la réflexion et y répond ? C’est « Google » avec sa « Google car » qui sera bientôt sur la route. Le Point est entré cette semaine dans le cerveau de Google… dans tous les recoins de son cerveau même. « Mon but est que le grand public considère les voitures sans conducteur comme plus sûres que celles conduites par les hommes. » Sergey Brin (sa barbe de trois jours, son tee shirt, son short et ses tongs) « pèse 28 milliards de dollars et affiche un air détendu ». Au-delà de cette rencontre avec le cerveau du cerveau-Google, les journalistes ont pu visiter le « googleplex » : le gigantesque campus du géant (là-bas tout est « giga ») du Net, à Mountain View et son laboratoire ultrasecret (pardon, tout est « giga » ou « ultra ») : le « Google X Lab »… C’est là que notre futur se dessine.

Par exemple ? Dans ce Lab est née l’idée des Google Glass (la paire de lunettes interactives), d’un ascenseur pour l’espace, d’une veste volante, ou encore du « Loon » (un réseau de montgolfières destiné à connecter la planète entière). On y trouve aussi les projets de lentilles de contact capables de mesurer la glycémie des diabétiques ; ou encore « Lyft », une cuillère anti tremblement qui permet aux personnes atteintes de le maladie de Parkinson de manger de façon autonome. Et puis, je vous énumère quelques autres pistes de recherche comme une liste de courses du futur : l’algorithme devin, l’éolien nouvelle génération, le projet de tuer la mort, la montre à humeur, le casque en carton de réalité virtuelle immersive, ou « Google now », une application qui veut anticiper nos moindres désirs grâce à nos recherches sur internet et des critères très différents comme la météo du jour, le trafic routier local, l’agenda…

Bref ! au-delà de son moteur de recherche qui a propulsé la marque en 17 ans dans la catégorie des « mastodontes de l’économie mondiale avec une capitalisation boursière de 363 milliards de dollars », Google fait beaucoup plus : il organise notre cité de demain. C’est pas ça normalement la politique ?

Prisonnier de notre mode de vivre ? « La tyrannie chérie » imposée malgré la défense de nos libertés

Télérama épouse l’appel à la rébellion du philosophe Mark Hunyadi qui alarme sur le besoin de « réorienter le navire avant qu’il ne touche le récifs ». Il explique que nous sommes focalisés sur la défense de nos libertés individuelles, mais que pourtant nous ne voyons pas que « nos modes de vie nous sont imposés ». Le problème réside dans l’absence criante « d’une institution politique capable de répondre à cette question très simple : quelle société désirons-nous ? ». Le danger, c’est le projet transhumaniste. Il réagit à cette déclaration de Ray Kurzweil, ingénieur en chef de Google : « L’année 2041 va marquer la date charnière où les machines prendront le pouvoir sur nos existences ». Pour Mark Hunyadi, les politiques doivent réagir et les industriels, qui « visent la prospérité de leur entreprise », devraient se tourner vers le « bien-être de l’humanité ».

« Il ne suffit pas de se penser libre pour l’être vraiment de multiples modes de vie sont imposés par le système. Nous y adhérons sans réfléchir », décrypte-t-il.

Roland Barthes célébré : intellectuel symbole de liberté

« Roland Barthes : un mythe malgré lui » ! Télérama offre le visage - en Noir et Blanc et en couv’- de cet intellectuel adulé qui « sut garder sa liberté ».

2015, c’est l’année Barthes, jalonnée de publications, de documentaires, d’exposition dont celle de la BNF « les écritures de Roland Barthes, panorama » jusqu’au 26 juillet qui permet de retracer la devise de son enseignement : « Nul pouvoir, un peu de savoir, un peu de sagesse, et le plus de saveur possible ».

Les Inrockuptibles ne font pas l’impasse - non plus - pour célébrer ce sémiologue qui aurait eu 100 ans cette année. Du coup, l’actualité fourmille : un album rassemble des inédits et ses lettres à Robbe-Grillet, butor, Derrida, Guibert, mais il y a aussi Chantal Thomas qui se souvient de son séminaire dans un ouvrage au Seuil.

Et dit tout du projet Barthésien. En résumé, si vous voulez : « selon l’ambition barthésienne d’un déchiffrement qui dépasserait le livre et s’étendrait au monde qui nous entoure, à la soie de la vie, elles excèdent le domaine de la littérature et concerne les modes de vivre et de pensée. Elles touchent à la fois à une morale sociale, à un comportement par rapport à l’autre et à un idéal de soi ».

Il faudrait peut-être lire ou relire Barthes avant de s’envoler dans le monde de « Google »…

Jérôme Kerviel « réhabilité » : un financier qui a retrouvé la liberté ?

La liberté, ce sublime graal… Et si Kerviel la retrouvait pour de vrai pour toujours ?  l’Express se concentre sur « sa réhabilitation » après que la commandante de police à la brigade financière, Nathalie Le Roy, ait déclaré que « la hiérarchie de Jérôme Kerviel ne pouvait ignorer les positions prises par ce dernier ». Dans le journal, la parole est à l’accusé réhabilité : « Non seulement ce témoignage fait sauter la banque en démasquant sa version officielle, mais il provient de la personne la plus au fait de l'affaire ». Pour l'ancien trader, le témoignage de Mme Le Roy, « qui connaît le dossier comme personne », met « fin à l'affaire Kerviel » et signe « le début de l'affaire Société générale ».

De son côté l’Obs s’amuse à retisser les soutiens de Jérôme Kerviel. On compte donc « le médiatique David Koubbi qui assure sa défense depuis 2012, allant même jusqu’à héberger le trader chez lui. Pourtant, lors du procès en appel, sa stratégie agressive s’était soldée par un échec cinglant ». Mais aussi Jean-Luc Mélenchon qui « enflammait les allées de la Fête de l’Huma en septembre dernier en se baladant au côté du trader, son Dreyfus. Il y a encore le réalisateur des Choristes, Christophe Barratier, qui a suivi le procès en appel de 2012 et a participé à la marche rédemptrice de Kerviel de Rome jusqu’à Paris. Et qui va bientôt démarrer le tournage de l’adaptation de la biographie de Kerviel, « l’Engrenage ».

Dans le registre, tout n’est que complot : « les complices de l'islamisme »

Marianne, qui sort en kiosque demain, se concentre sur les ramifications de l’islamisme. Pas les plus dangereux, ou les plus terribles. Non, les autres : « Alliés objectifs, compagnons de route, idiots utiles ». Et l’hebdomadaire d’enquêter sur « ces complicités ont des effets similaires, paradoxaux et dangereux pour la République : elles divisent tout en empêchant les débats » et de proposer d’en distinguer les mécanismes. "J'ai moins peur des extrémistes religieux que des laïques qui se taisent", disait Charb. Marianne veut cette semaine nous les faire entendre.

L’Histoire se redessine : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay entrent au panthéon

Quatre portraits de ces résistants, dessinés par Ernest Pignon-Ernest, seront déployés le 27 mai sur la façade du Panthéon, la « maison des grands hommes » inventée par la Révolution. Et bien, L’Obs les dévoile en avant-première en couverture. L’artiste (sorte de premier maître du « street art ») avait connu Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion. « Ces portraits m’ont donné beaucoup de peine » confie-t-il. Mais ils vont permettre de redessiner l’Histoire et retracer « l’esprit de la Résistance ».

« Peut-on s’en inspirer aujourd’hui ? » interroge  l’Obs cette semaine : le sociologue Edgar Morin revient sur son propre engagement contre les nazis, entré dans la Résistance en 1942, à l’âge de 21 ans, mais aussi sur ces camarades : « Certains résistants sont devenus célèbres, d’autres non, c’est une question dehasard ou de chance. Daniel Cordier ou mon ami Stéphane Hessel étaient connus. D’autres amis, que je considère comme des héros, ne sont pas connus. Nous étions jeunes, nous avions l’élan et la ferveur de la jeunesse, nous pensions que vivre, c’était risquer notre vie plutôt que de nous planquer. La plupart d’entre nous n’étaient pas mariés et n’avaient pas de responsabilités familiales : si l’on était arrêté, cela n’engagerait que soi-même. Pour ma part, lorsque ma compagne a été enceinte, on a été obligés de faire passer l’enfant [avorter, NDLR]  car personne n’aurait pu s’en occuper. Ceux qui vont entrer au Panthéon à la fin du mois appartiennent plutôt à la génération des chefs ».

Et pour décrire l’époque, il recadre qu’« Il régnait un certain messianisme. Nous avions la conviction qu’après la guerre, on allait créer une société nouvelle, un monde nouveau ».

… « Dessiner une société nouvelle » ? De tout temps, on y songe, donc !

Quand la petite histoire revisite la grande Histoire : Anne Pingeot raconte Mitterrand

Mazarine, a été son seul cadeau. Anne avait 30 ans, elle avait sa propre carrière au Louvre, elle lui avait posé un ultimatum. Il a accepté qu’elle porte leur enfant. « François Mitterrand n’était peut être pas sentimental, mais il était romantique ». L’Express offre deux pages à une biographie « François Mitterrand, Portrait d’un ambigu », par Philip Short, aux Nouveau Monde Editions. Quelle nouvelle ? C’est la première fois qu’Anne Pingeot raconte. Jamais elle n’avait parlé de lui, de Mazarine, d’elle et on apprend que six ans après s’être rencontrés, ils tombèrent amoureux ; « ce n’était pas le schéma qui était prévu. C’est une affaire qui m’avait dépassée ». Il avait 47 ans. Elle en avait 20. Il n’était pas question pour lui de quitter Danielle. « Il n’abandonnait pas un choix qu’il avait fait et il ne l’abandonnerait jamais ». Anne partage ainsi quelques éléments de « trente deux ans de vie intense de bonheur et de malheur ». Elle lui offrait une « régénération ». Un jour, non loin de Hossegor « Regarde ! on en fera notre maison » lui dit-il. Elle était enthousiaste. « c’était notre lieu de rendez-vous à nous. On s’y est beaucoup retrouvés »… En fait, c’est Danielle l’épouse qui s’y imposa. « Quarante ans plus tard elle arrive à sourire de son innocence, mais à l’époque, elle en fut dévastée « découvrir que l’on n’est pas la préférée, c’est le plus dur ».

Sa double vie fut simplement sa vie. Et à Anne Pingeot de confesser : « Comme pour moi, quand même, c’était le péché, je l’ai compensé par une vie exemplaire selon les valeurs d’autrefois ». François sera le seul partenaire de toute sa vie « je n’ai jamais connu personne d’autre. Ni avant ni après ».

La grande Histoire face aux révisionnistes : le Japon rêve d’un retour à l’Empire

Shinzo Abe, loin de son image de réformateur économique, le Premier ministre japonais est lié à une organisation d’extrême droite révisionniste qui prône un retour à l’empire. L’Obs se tourne vers le soleil levant pour souligner « un fait majeur – mais largement ignoré – de la politique internationale : le Japon, troisième puissance économique de la planète, est dirigé, depuis quelques mois, par un gouvernement dont les trois quarts des ministres sont alliés à une organisation d’extrême droite, à la fois révisionniste et autoritaire – une association discrète mais très influente appelée « Nippon Kaigi » (traduire : « Conférence du Japon»)

Et pourtant, « Les grands médias ont snobé cette organisation avant tout locale jusqu’au moment où sa puissance leur a sauté à la figure ».

Au-delà des valeurs colportées dans ces provinces lointaines du Japon, quelle importance pour nous ? Il semblerait que tout le monde attende la déclaration que le Premier ministre devra prononcer le 15 août, lors des célébrations du 70e  anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale… « Tout dépend des Américains,  dit le politologue Jiro Yamaguchi. Pour faire face à la Chine, ils ont besoin d’un Japon remilitarisé. C’est pour cela que, malgré ses diatribes nationalistes, Abe a été reçu en grande pompe à Washington fin avril. Mais la Maison- Blanche ne peut accepter trop de relents révisionnistes, sous peine de s’aliéner ses autres alliés dans la région. »

Perspectives pour des Français de se réaliser : rêve d’Amérique en 10 conseils

« Les frenchies ont la cote à l’ouest des Etats-Unis. Dans les états majors des géants du Web ou à la tête de leur start-up ». C’est Challenge qui nous l’affirme et à vrai dire ça fait du bien de sentir qu’on a de l’avenir, nous aussi franchouillards. Du coup, le magazine s’aventure à formuler une liste de 10 conseils pour réaliser son rêve américain. Je me permets de vous les livrer en bref, avant que vous n’embarquiez à bord du transatlantique de votre choix ( Attention : dit comme ça, ça fait un peu naïf, mais quand on lit les portraits dans Challenge, on se dit que ça doit pouvoir marcher) :

1. Préparer son arriver.

2. Respecter le timing (pas de petit retard de 10’.

3. Adapter son rythme (7h-17h).

4. Sécuriser ses recrutements (ne pas hésiter à demander des références ».

5. Cibler ses investisseurs.

6. Garder la tête froide.

7. Passer par la case « coface » (ce groupe qui offre des possibilités de financement très avantageuses aux entrepreneurs tentés par le grand large).

8. Comprendre.

9. Patienter.

10. Intégrer la famille (important ce lien social, intégrer enfants, femme lien social…).

Allez, bye Bye !!

Rêve d’une grande Europe : le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz, contre l’austérité

Même s’il est pessimiste sur l’avenir de la zone euro, cet ex-économiste en chef de la Banque mondiale (et ex conseiller de Bill Clinton à la maison Blanche) ne veut par perdre tout espoir. Tel qu’il le laisse entendre dans son entretien à « Challenge », tout est encore possible. Une sortie de la Grèce de la zone euro ? « Oui, sans hésitation ».

Pour lui globalement l’austérité est « criminelle » et ne fait « qu’amplifier les problèmes structurels liés à l’euro ». « Le chômage des jeunes atteint 25% dans la zone euro, il se rapproche des 50% dans les pays les plus touchés. Une génération entière de jeunes Européens a, d’ores et déjà, été sacrifiée ».

Aujourd’hui, il est donc très pessimiste quant à l’avenir du vieux continent, mais « il ne semble pourtant pas avoir renoncé au rêve européen ». On comprend pas pourquoi, mais il y croit. Alors nous aussi, non ?

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