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Zapping politique du jour : Marine Le Pen, Copé, Estrosi, Montebourg... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mardi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Gilles Carrez, président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, sur Europe 1

"Je me demande où sont les 50 milliards d'économies promis !" s'est exclamé le député UMP. "Chaque jour un ministre propose des dépenses supplémentaires ou refuse des économies. On est dans le double discours permanent entre ce qui est dit à l'Elysée et ce qui est fait dans les ministères", a-t-il ajouté.

La vidéo du jour : 


L'essentiel de ce mardi matin

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur RTL 

Lundi, François Hollande a formulé plusieurs propositions, lors du conseil stratégique de l'attractivité, pour renforcer l'attractivité de la France aux yeux des investisseurs étrangers. Jean-François Copé a dénoncé un "processus de communication". "Des lumières, des caméras [...] mais que reste-t-il ?", s'est interrogé le patron de l'UMP. Selon lui, les annonces du président ne sont "pas du tout à l'échelle du problème".

"L'heure est grave [...] L'année 2013 a sans doute été une des plus sombres de cette décennie. Le niveau des investissements en France s'est effondré, il a baissé de 77%" alors que la "moyenne européenne est de 37%", a-t-il déclaré. Si Jean-François Copé approuve les propositions faites par le gouvernement, il doute de leur mise en application : "D'un côté, on promet. De l'autre, on ne fait pas", a-t-il dit.

Interrogé sur la polémique qu'il a créée sur le livre "Tous à poil !", Jean-François Copé a déclaré qu'il n'avait "jamais demandé à ce que ce livre soit retiré de la vente mais seulement qu'il ne soit pas enseigné à des élèves de primaire". Au passage, il a fustigé les membres du gouvernement qui l'ont, selon lui, "insulté".

Marine Le Pen, présidente du FN, sur Europe 1

Selon un sondage Ifop pour Europe 1 et La Voix du Nord, Steeve Briois, le candidat du FN à Hénin-Beaumont (Nord-Pas-de-Calais), arriverait en tête au premier tour avec 44% des suffrages, et l'emporterait au second avec 50,5% d'intentions de vote. C'est la première fois qu'une enquête donne le Front national gagnant dans une ville. 

"C'est d'abord le signe que nous gagnerons des villes, et pas seulement Hénin-Beaumont", s'est félicitée Marine Le Pen. "C'est surtout une confirmation car, très clairement, le Front national est le seul mouvement de rassemblement, le seul capable d'attirer des électeurs qui viennent de la gauche, qui viennent de la droite et qui ont en commun une chose fondamentale et nécessaire : ils sont patriotes."

Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice, sur France Info

A propos de l'entrée du chinois Dongfeng au capital de PSA, Christian Estrosi a déclaré que "ce n'est pas une mauvaise chose". Mais, selon lui, il faut s'assurer que la famille Peugeot et l'Etat "restent majoritaires dans ce partenariat". Sur les propositions faites par François Hollande lors du conseil stratégique de l'attractivité, l'ancien ministre de l'Industrie a critiqué "la grandeur des annonces face à la petitesse des actes". 

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, sur France Inter

"L'Etat est venu au secours de PSA, il a assuré sa résistance en période de chute du marché", a déclaré Arnaud Montebourg. "Nous avons pris une décision de patriotisme économique et industriel", a-t-il estimé. "Sur le plan économique, l'alliance PSA-Dongfeng se justifie. Nous construisons un géant pour les marchés mondiaux." Evoquant les licenciements chez le constructeur français, le ministre a dit : "La restructuration a eu lieu, elle a été suffisamment douloureuse. Elle est désormais derrière nous."

A propos de l'attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers, Arnaud Montebourg a déclaré : "20 000 entreprises étrangères emploient 2 millions de personnes. Nous sommes un pays d'hospitalité industrielle."

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