"Jour de colère" à Paris : la manifestation dégénère, 250 arrestations<!-- --> | Atlantico.fr
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A l'appel du collectif "Jour de colère", des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Paris
A l'appel du collectif "Jour de colère", des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Paris
©REUTERS/Philippe Wojazer

Violences

Le rassemblement anti-Hollande a réuni 17 000 personnes selon la police et 160 000 selon les organisateurs.

Les Français en colère se sont faits entendre ce dimanche. A l'appel du collectif "Jour de colère", 160 000 personnes selon les organisateurs et 17 000 selon la police ont manifesté dans les rues de Paris afin de protester contre "l'action gouvernementale" et pour demander la destitution du président de la République, jugé "incapable" et "impopulaire". Ce mouvement hétéroclite était formé d'intégristes catholiques, d'opposants au mariage homosexuel, de partisans de Dieudonné, d'identitaires, de patrons en colère ou de simples familles.

A noter que la manifestation a dégénéré en début de soirée. Des heurts ont effet éclaté entre quelques centaines de manifestants et les forces de l'ordre, ce qui a donné lieu à l'arrestation de près de 250 personnes dont cinq pour "port d'armes prohibées". Au cours de la manifestation, 19 policiers ont été blessés, dont un "potentiellement gravement" après avoir reçu un pavé dans la mâchoire, a indiqué une source policière.

Dans une déclaration à l'AFP, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a dit "condamner avec la plus grande fermeté les violences contre les forces de l'ordre commises par des individus, des groupes hétéroclites, de l'extrême et de l'ultra droite, dont le but n'est que de créer du désordre en n'hésitant pas à s'en prendre avec violence aux représentants des forces de l'ordre". A l'issue de la manifestation, des centaines de personnes ont lancé des projectiles, bouteilles, pétards, barres de fer, poubelles et fumigènes contre les forces de l'ordre qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes.

Les organisateurs de la manifestation, de leur côté, ont attribué les violences de dimanche à "des provocateurs de la police, sans uniforme, agressant les forces de l'ordre elles-mêmes pour leur fournir un prétexte à la répression", dans un communiqué diffusé dans la soirée.  "Les unités de maintien de l'ordre ont fait preuve d'une attitude extrêmement agressive et ultra provocatrice", estiment les organisateurs pour qui "Manuel Valls répand des mensonges". Ambiance...

lu sur Le Figaro.fr

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