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Municipales 2014 à Paris : pour NKM, "Anne Hidalgo est le furet du bois maudit"
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Ça dépote !

Dans une interview au Parisien, la candidate UMP affirme aussi qu'elle est victime de "manœuvres de retardements et d'empêchement" de la part de l'état-major de son parti.

La campagne électorale de Nathalie Kosciusko-Morizet n’est pas de tout repos. Entre ses problèmes personnels (son père a été hospitalisé le 23 novembre à la suite d'un AVC) et les problèmes internes de son parti, la candidate UMP à la mairie de Paris est quelque peu dans la tourmente. Dans un long entretien publié ce samedi dans Le Parisien, l’ancienne ministre revient sur ces divisions au sein de la droite parisienne et sur sa rivalité avec Anne Hidalgo, son opposante socialiste. 

"Des critiques, il y en a, c'est sûr ! Mais, finalement, plutôt moins que par le passé à Paris, même si certains sont incurables. C’est difficile de bousculer les vieilles habitudes, surtout quand elles sont mauvaises", constate tout d’abord Nathalie Kosciusko-Morizet ". "Mais j'ai l'objectif de faire émerger une majorité avec une nouvelle génération d'élus, quitte à créer des crispations et des tensions", assure la candidate.

Alors que l’ancienne ministre est interrogée sur le sentiment de « trahison » qui règne à l’UMP et sur les possibles listes dissidentes, la candidate répond : "Je ne veux pas remplacer un clan par un autre. Je ne veux pas la revanche, je veux l’alternance". Et de poursuivre en défendant l’élargissement de ses listes : "Au plan local, avec Marielle de Sarnez (MoDem) et Christian Saint-Étienne (UDI), deux personnalités que j'estime, l'accord a été facile à trouver" pour la constitution de listes communes dès le premier tour, fait-elle valoir, relevant que "c'est du côté de la direction nationale, à l'UMP comme à l'UDI, que sont venues les réticences".

"Certains, tout en parlant de victoire, n'hésitent pas, dans l'ombre, à organiser les défaites" et "aujourd'hui encore, je suis confrontée à des manœuvres de retardement, d'empêchement", déplore l'ex-ministre. "Mais je le dis : elles seront toutes mises en échec, car le destin de Paris se décide dans ses quartiers, pas dans les états-majors des partis politiques. J'ai une absolue confiance en la capacité des Parisiens à imposer leur loi aux appareils en tous genres", certifie NKM.

Elle fustige tout particulièrement l'homme d'affaires Charles Beigbeder, un proche de Jean-François Copé, qui a été évincé de la deuxième place dans le 8e arrondissement, au profit du député Pierre Lellouche, proche de François Fillon. "Le problème avec Charles Beigbeder", juge-t-elle, "c'est qu'il m'aime trop ou pas assez. Il a fait devant moi, et pendant des semaines, une danse du ventre endiablée pour être sur mes listes. Quand cela s'est avéré impossible, il m'a agonie d'injures. On ne peut pas me reprocher d'être autoritaire et de ne pas imposer quelqu'un dont personne ne veut."

Et de conclure son interview avec une sévère pique à l’encontre de son adversaire socialiste, Anne Hidalgo. « Je vois une municipalité sortante qui vit dans un monde magique où il n’y a que des fontaines d’eau pétillante, pas d’embouteillages, pas d’insécurité, pas de problèmes d’impôts, ni de pollution. En fait, Mme Hidalgo, c’est le furet du bois maudit. Les Parisiens sont en droit d’attendre de leur ville beaucoup plus que ce qu’elle ne leur donne aujourd’hui ».

Lu sur Le Parisien

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