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Présidentielle 2017 : Christian Troadec, porte-parole des Bonnets rouges, se dit "tenté "
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Candidat ?

C'est ce que le maire divers gauche de Carhaix a indiqué ce dimanche dans un entretien au site Mediapart.

Depuis quelques semaines, les Bonnets rouges battent le pavé et mènent la vie dure au gouvernement. Ce collectif antifiscal breton est un mouvement trouble et complexe qui dépasse le clivage droite/gauche dont la figure de proue est le maire DVG de Carhaix, Christian Troadec. Illustre inconnu il y a encore peur, celui-ci se sent pousser des ailes. Ainsi, dans un portrait-entretien accordé au site d'informations Mediapart, la figure emblématique des Bonnets rouges déclare être " tenté " par une candidature ) à la présidentielle de 2017. Objectif : faire avancer la cause régionaliste. 

"Oui, j'ai réfléchi, je peux être tenté à titre personnel", a-t-il déclaré, interrogé sur ses propos au site Mediapart publié dimanche dans lesquels il affirme: "La présidentielle, ça me tente. Je suis sérieux...""Avoir une candidature régionaliste à la présidentielle de 2017 me semble quelque chose de pertinent", a expliqué Christian Traodec tout en se disant "fondamentalement régionaliste". "Quand on voit aujourd'hui des régions et départements à forte identité dans l'Hexagone, je pense qu'il y aurait toute légitimité à essayer de briguer la présidentielle pour faire valoir nos idées", a-t-il insisté. "Il faut vraiment briser le carcan jacobin et je pense qu'il y a une opportunité dans les trois ans à venir de pouvoir y parvenir", a-t-il estimé.

Christian Troadec est le maire divers gauche de Carhaix. Régionaliste convaincu, ex-journaliste et ancien chef d'entreprise il est presque aussi composite que le mouvement dont il est devenu le héraut. Agé de 47 ans, l'homme, également conseiller général du Finistère depuis 2011, n'est pas à une contradiction près et s'illustre pour sa "tendance girouette" : "Eliminé dès le premier tour des régionales, en 2010, il apporte son soutien à Europe Ecologie. Pourtant, c'est François Hollande qu'il soutient, en 2011, au premier tour de la primaire socialiste. Un an plus tard, il appelle à voter pour lui à la présidentielle, mais finalement il soutiendra Eva Joly au premier tour."
Du reste, ses combats visent tous un même objectif : l'émancipation de sa région. "La Bretagne est debout, avec la tête haute et l'envie de construire un projet pour son pays", clamait-il ,encore récemment à Quimper.

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