Pasqua relaxé en appel

C'est une indéniable victoire pour tous les prévenus concernés par l'affaire dite de l'"Angolagate".

La cour d'appel de Paris a relaxé Charles Pasqua, ce vendredi 29 avril, tout en allégeant les peines de Pierre Falcone et d'Arcadi Gaydamak. Le tribunal a considéré que ces ventes d'armes n'étaient pas illégales, les protagonistes ayant agi avec un mandat de l'Etat angolais.

L'ancien ministre de l'Intérieur avait été condamné en première instance à trois ans de prison ferme et 100 000 euros d'amende pour "trafic d'influence". Relaxé, il s'est montré menaçant devant la presse : "Ça fait onze ans que j'ai été trainé dans la boue (...). Le jugement met en pièces toute l'accusation qui avait été conduite contre moi. Que ceux qui en étaient responsables se reconnaissent, parce que ça aura des conséquences pour les uns et les autres".

M. Falcone, incarcéré depuis octobre 2009, a été relaxé de l'accusation de fraude fiscale et devrait rapidement quitter la prison. Quant à M. Gaydamak,  son mandat d'arrêt international court toujours mais sa peine a été ramenée de 6 à 3 ans ferme pour "blanchiment et fraude fiscale".