Bug à Pôle emploi : le directeur général parle de "responsabilité partagée" avec SFR <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Pole emploi
Pole emploi
©

Bug

Selon Jean Bassères, le directeur général de l'institut "entre 32 000 et 41 000 personnes" auraient pu s'actualiser sans ce bug.

Interrogé chez nos confères de RMC et BFM TV, le directeur général de Pôle emploi, Jean Bassères assume ce mardi "une responsabilité partagée" avec SFR sur les chiffres du chômage erronés, en attribuant tout de même la responsabilité technique à l'opérateur.

A l'origine, un bug chez SFR. Des messages de relance prévenant de la nécessité de se réinscrire n'étaient pas parvenus à leurs destinataires. Puis il n'y a pas eu de réactualisation. Ce problème informatique avait alors faussé les données, produisant une forte et fausse baisse du nombre de demandeurs d'emploi en août dernier. La publication des chiffres du chômage d'il y a quelques jours était spectaculaire avec - 50 000 chômeurs en catégorie A (c'est-à-dire sans aucune activité). En réalité la baisse serait comprise entre 22 000 et 29 000.

Ainsi, sur quelque 650 000 relances sous forme de SMS envoyées, environ 170 000 ne sont pas parvenues à leur destinataires. Selon Jean Bassères, "entre 32 000 et 41 000 personnes" auraient pu s'actualiser sans ce bug.

Il affirme ne pas "être à l'antenne pour dénier une responsabilité de Pôle emploi. Nous sommes naturellement responsables". Cependant, il juge SFR également responsable déclarant que le Pôle emploi avait "la responsabilité partagée avec SFR de s'assurer qu'une campagne de SMS se déroule bien. Et là, force est de constater que l'on n'a pas réussi à avoir en temps réel une vision suffisante de ce dispositif (…) Il y a une responsabilité de l'opérateur SFR. Il y a eu un incident technique, nous l'avons corrigé, c'est une responsabilité de l'opérateur.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !