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François Fillon : "La gauche est sans courage"
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Rentrée

Invité du JT de France 2, l'ancien premier ministre s'est également déclaré opposé à une intervention militaire en Syrie.

Ce mercredi 28 août marque le retour aux affaires de François Fillon. En plus d'un meeting organisé dans la Sarthe et d'une interview accordée à Paris Match, l'ancien premier ministre était l'invité du journal de France 2. Amené à se prononcer sur la réforme des retraites annoncée par le gouvernement, le très probable candidat à la primaire UMP pour la prochaine présidentielle s'est amusé de voir que "cette réforme s'appuie sur l'allongement de la durée de cotisation" qu'il avait lui-même j'avais proposée en 2003. "Il n'y a pas de réforme. Juste une augmentation des impôts (...) Le coût du travail va augmenter, le pouvoir d'achat des salariés va diminuer", a-t-il ajouté avant de conclure : "Ce gouvernement reste fidèle à ce qu'a toujours été la gauche face à cette question des retraites : sans courage"

David Pujadas a également interrogé François Fillon sur l'éventualité d'une intervention militaire en Syrie. Une possibilité débattue aujourd'hui même par le Conseil de sécurité de l'ONU. "Aucune intervention militaire ne règlera la situation. Je n'y suis pas favorable", a-t-il déclaré. L'ancien premier ministre a toutefois convenu que "la communauté internationale ne peut pas accepter que des armes chimiques soient utilisées sans répression. Mais il faut être sûr de leur usage, l'ONU doit en apporter la preuve (...) Je ne veux pas qu'on nous refasse le coup de la guerre en Irak (...)". L'ancien candidat à la présidence de l'UMP a également considéré qu'il ne fallait pas agir sans se concerter avec la Russie et la Ligue arabe "qui jouent un rôle considérable dans cette région".

Le député de Paris a eu l'occasion de répéter ce qu'il avait déjà dit lors de son meeting sarthois, réaffirmant sa volonté de "proposer une alternative" à la gauche. L'ancien premier ministre a ainsi pu se réaffirmer, rejetant l'idée de devoir se soumettre aux décisions ou aux volontés de Nicolas Sarkozy pour mener sa réflexion sur le projet à proposer aux Français. François Fillon avait affirmé cet après-midi que "le processus de déclin (de la France, ndlr) est enclenché depuis plusieurs années, et nous y avons tous notre part de responsabilité,moi compris".

François Fillon profite de cette rentrée pour travailler son image de présidentiable. L'ancien maire de Sablé-sur-Sarthe a d'ailleurs réaffirmé sa volonté d'aller au bout de sa candidature dans le cadres des prochaines primaires de l'UMP, dans l'interview qu'il a accordée à Paris Match.

"le processus de déclin est enclenché depuis plusieurs années, et nous y avons tous notre part de responsabilité, moi compris. En 2007, avec Nicolas Sarkozy, nous avons conçu un projet de rupture, qui correspondait pour une large part à l'analyse que j'avais faite en 2006 dans l'ouvrage, La France peut supporter la vérité".
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"le processus de déclin est enclenché depuis plusieurs années, et nous y avons tous notre part de responsabilité, moi compris. En 2007, avec Nicolas Sarkozy, nous avons conçu un projet de rupture, qui correspondait pour une large part à l'analyse que j'avais faite en 2006 dans l'ouvrage, La France peut supporter la vérité".
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