Manuel Valls : "La sécurité n'est ni de droite, ni de gauche. C'est une valeur de la République"<!-- --> | Atlantico.fr
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Pour Manuel Valls, "les relations entre les forces de l'ordre et la population doivent être des relations de confiance".
Pour Manuel Valls, "les relations entre les forces de l'ordre et la population doivent être des relations de confiance".
©Reuters

Mon bilan, ma bataille

Dans un entretien au Parisien publié ce lundi, le ministre de l'Intérieur estime que "nous vivons une crise de l'autorité" où "la voix des parents, du juge, du policier est trop souvent contestée".

Manuel Valls, ou l'omniprésence médiatique. Alors que, selon un sondage publié dimanche par le JDD, 47% des Français voient en lui un "bon Premier ministre", l'actuel locataire de la place Beauvau fait encore parler de lui ce lundi matin. Dans un entretien accordé au Parisien dans lequel il défend son bilan, le ministre de l'Intérieur estime que la sécurité "n'est ni de droite, ni de gauche. C'est une valeur de la République".

"Nous vivons une crise de l'autorité. La voix des parents, de l'enseignant, du juge, du policier, de l'élu est trop souvent contestée", a regretté Manuel Valls. "Il faut restaurer pleinement l'autorité", a-t-il martelé, ajoutant que "les relations entre les forces de l'ordre et la population doivent être des relations de confiance".

Concernant les récentes émeutes à Trappes, provoquées par le contrôle d'une femme portant le voile intégral qui a mal tourné, l'ancien député-maire d'Evry a déclaré que "ceux qui continuent à prôner le port du voile intégral dans l'espace public défient les institutions". "L'islam de France doit être plus fort. Aujourd'hui, il y a trop d'espace pour ceux qui le contestent, mais contestent aussi la République", a-t-il dit.

Et d'ajouter que si Nicolas Sarkozy - ancien chef de l'Etat mais aussi ancien patron de la place Beauvau - "n'est pas responsable de tout, [...] sa conduite du pouvoir a cristallisé les tensions". "Après les oppositions permanentes entre les Français, après les amalgames ou encore après l'affrontement entre la police et la justice, il faut tout reprendre", a estimé Manuel Valls, pour qui revenir à une situation apaisée "nécessitera du temps".

Lu sur le Parisien.fr

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