Législative partielle à Villeneuve-sur-Lot : UMP vs FN au second tour<!-- --> | Atlantico.fr
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Villeneuve-sur-Lot était le fief de Jérôme Cahuzac jusqu'à ce qu'il soit mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
Villeneuve-sur-Lot était le fief de Jérôme Cahuzac jusqu'à ce qu'il soit mis en examen pour blanchiment de fraude fiscale.
©Reuters

PS en échec

Le PS a été éliminé dès le premier tour dimanche soir dans le fief de Jérôme Cahuzac. Le PS appelle à voter pour l'UMP.

Le candidat du Parti socialiste Bernard Barral a été éliminé dès le premier tour, dimanche soir, de la législative partielle à Villeneuve-sur-Lot, dans le Lot-et-Garonne. Cette huitième élection législative partielle depuis l'élection de François Hollande, devait pourvoir le siège laissé vacant par Jérôme Cahuzac. 

Les socialistes enregistrent un huitième échec consécutif, au profit d'un duel entre l'UMP et le FN. Ce qui diminuera encore un peu plus sa majorité à l'Assemblée Nationale. Le candidat du PS n'arrive qu'en troisième position. Dix-sept candidats étaient engagés pour cette élection. 

Le maire UMP de Fumel, Jean-Louis Costes, est arrivé en tête avec 28,71% des voix, suivi du candidat du Front national, Etienne Bousquet-Cassagne, avec 26,04% des suffrages. Bernard Barral n'a obtenu que 23,69%, représentant seulement 10,35% des inscrits. Le score est insuffisant pour être qualifié au deuxième tour pour lequel il faut franchir la barre des 12,5% électeurs inscrits.

43,34% des habitants de Villeneuve-sur-lot se sont déplacés aux urnes contre 57,73% en 2012. 

"Je demande à toutes les électrices et électeurs de faire front et barrage au FN", a lancé devant les caméras Bernard Barral. Le premier secrétaire fédéral PD du Lot-et-Garonne et député de la deuxième circonscription, Matthias Fekl, qui se tenait à ses côtés, a également a appelé dimanche soir "à faire barrage au FN sans aucune ambiguïté". "Ce soir, j'ai mal à mon coeur et surtout à la France", a déclaré Bernard Barral. Selon lui, ce mauvais résultat est "la conséquence d'une campagne beaucoup trop courte, d'une division de la gauche et des retours de l'affaire Cahuzac".

"C'est une nouvelle confirmation, encore plus forte que les autres, qu'il y a une dynamique extraordinaire autour du Front national, du Rassemblement Bleu Marine", a déclaré, quant à lui, Florian Philippot vice-président du mouvement sur I-Télé.

Lu sur Europe 1

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