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Affaire Bettencourt : Nicolas Sarkozy n'aura pas d'annulation de sa mise en examen
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Dans ses réquisitions écrites, l'avocat général ne retient pas l'argument avancé par la défense de l'ancien président concernant la définition de l'abus de faiblesse dont aurait été victime l'héritière de L'Oréal.

L'affaire Bettencourt est loin d'être terminée. Et l'attention se focalisera jeudi sur le parquet général de Bordeaux. En effet, les avocats de Nicolas Sarkozy qui ont demandé l'annulation de la mise en examen de l'ex-président de la République, seront fixés car le parquet rendra sa décision. Mais selon certaines indiscrétions, cette demande devrait être rejetée, l'avocat général Pierre Nalbert ne retiendrait pas l'argument avancé par la défense de l'ancien chef de l'État concernant la définition de l'abus de faiblesse dont aurait été victime l'héritière de L'Oréal.

Me Thierry Herzog, avocat de l'ex-président, a relevé que Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse sur la base des textes actuels, qui prévoient depuis 2009 que la particulière vulnérabilité de la victime doit être apparente ou bien connue de l'auteur présumé. Or, les faits reprochés remontent à 2007, date à laquelle la particulière vulnérabilité de la victime devait être apparente et également connue de l'auteur, ce qui est plus complexe à démontrer. L'avocat général estime que cette erreur des juges d'instruction n'avait pas porté tort à Nicolas Sarkozy qui avait eu largement le temps de s'expliquer durant l'instruction.

Il devrait également rejeter les demandes de plusieurs avocats des mis en examen d'annulation de cette expertise effectuée le 7 juin 2011 établissant l'état de faiblesse de Liliane Bettencourt depuis septembre 2006, clé de voûte de l'instruction. C'est cette expertise qui est mise en cause depuis jeudi par les avocats de la défense en raison de la proximité entre une experte et le juge Jean-Michel Gentil dont elle était témoin à son mariage en 2007.

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