Ziad Takieddine : l'homme d'affaires franco-libanais placé en garde à vue<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Ziad Takieddine a été interpellé ce jeudi matin.
Ziad Takieddine a été interpellé ce jeudi matin.
©Reuters

Suite

Soumis à un contrôle judiciaire qui l’empêche de quitter la France, Ziad Takieddine aurait tenté de fuir le pays.

Ziad Takieddine en garde à vue ? C'est en tout cas ce qu'assure le site d'informations en ligne Mediapart. Ce dernier indique en effet que les policiers de la Division nationale des investigations financières et fiscales (DNIFF) ont interpellé ce jeudi matin l'homme d'affaires franco-libanais après une perquisition menée à son domicile parisien dans le cadre de l'enquête sur les accusations de financement de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

Ziad Takieddine, mis en examen dans le volet financier de l'affaire Karachi, est soumis à un contrôle judiciaire qui lui interdit de quitter la France. Le site Mediapart révèle pourtant sur son site que l'homme d'affaires s'apprêtait à s'enfuir. Ziad Takieddine se serait en effet procuré un passeport diplomatique de la République Dominicaine contre 200 000 euros. Mediapart a notamment indiqué que la police soupçonne "l'homme d'affaires de préparer une cavale après l'achat d'un passeport diplomatique de la République dominicaine moyennant 200 000 euros". L'AFP a confirmé l'information.

Pour rappel, une précédente perquisition au domicile de l'intermédiaire en contrats d'armements a eu lieu au mois d'avril dernier. L'homme d'affaires avait en effet assuré posséder les preuves d'un financement libyen de la campagne de l'ancien président Nicolas Sarkozy.

Ziad Takieddine est également cité dans l'enquête sur le financement illégal de la campagne d'Edouard Balladur en 1995.

Lu sur Le Figaro.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !