Christine Boutin met en cause Claude Guéant dans l’affaire de l’emploi fictif<!-- --> | Atlantico.fr
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Christine Boutin a enfoncé Claude Guéant via un tweet jeudi 16 mai
Christine Boutin a enfoncé Claude Guéant via un tweet jeudi 16 mai
©Reuters

Balance

L’ex-ministre du logement a expliqué sur Twitter que cet emploi lui avait été imposé par celui qui était alors secrétaire général de l’Elysée

Rien ne va plus pour l’ancien ministre de l’Intérieur. Après les polémiques autour des tableaux à 500 000 euros et de la Libye, des 25 000 euros en provenance de Jordanie, c’est cette fois une suspicion d’emploi fictif qui se retrouve sur le compte de Claude Guéant. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’est pas vraiment soutenu par ses camarades.

L'ex-ministre du Logement Christine Boutin a affirmé mercredi sur Twitter qu'un "recrutement" lui avait bien été "imposé" il y a cinq ans par Claude Guéant, à l'époque secrétaire général de l'Élysée. "Je confirme que ce recrutement m'a été imposé par le secrétaire général de l'Élysée en 2007", a twitté la présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD, associé à l'UMP).

Une information judiciaire contre X pour "détournement de fonds publics, complicité et recel" a été ouverte le 10 mai par le parquet de Nanterre, a-t-on appris jeudi de sources concordantes, confirmant une information du Monde. Selon le quotidien, qui rapporte les premières conclusions de l'enquête, l'ancien secrétaire général de l'Elysée aurait favorisé en 2008 l'embauche de Philippe Pemezec, maire UMP du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine) au cabinet de Christine Boutin.

Pour rappel, le Conseil constitutionnel invalide au mois de novembre 2007 l'élection de Philippe Pemezec comme député des Hauts-de-Seine le privant ainsi d'une rémunération de 5 500 euros par mois. Or le poste auquel il est embauché seulement trois mois plus tard par Christine Boutin en tant que "chargé de mission sur l'accession sociale à la propriété" est justement rémunéré 5 500 euros. Pour ce poste, le maire UMP du Plessis-Robinson aurait dû seulement rendre un rapport mensuel que Le Monde qualifie de "pâles plagiats de documents déjà existants".

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