PSG : 47 casseurs toujours en garde à vue, Valls ne décolère pas...

La fête du PSG au Trocadéro a tourné court lundi soir. Bilan : 47 casseurs étaient toujours en garde à vue à Paris et en région parisienne. Comme l’indique Le Parisien, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), trois suspects ont été interpellés dans la matinée avec des vêtements dérobés dans une boutique.

Dans le Val d’Oise, ce sont quatre jeunes dont l’un était blessé à la main qui ont été interpellés par la BAC. Au cours de la fouille de leur véhicule, les policiers avaient retrouvé des téléphones volés quelques instants plus tôt dans les rues du XVIe et surtout des accréditations presse récupérées à l’occasion du saccage de la tribune réservée aux journalistes au Trocadéro. Originaires de Franconville et Ermont, les quatre individus, âgés de 18 à 20 ans, étaient hier soir en garde à vue.

Le ministre de l’Intérieur, très attaqué dans cette affaire, a voulu apparaître ferme et déterminé : "Je veux condamner avec la plus grande force ces débordements et ces violences qui sont intolérables", a déclaré le ministre. "Plusieurs centaines d'individus, des ultras dont certains sont interdits de stades, des casseurs, jeunes, alcoolisés depuis plusieurs heures, ont frappé des gens, des journalistes et s'en ont pris a des vitrines de commerces, à des voitures", a-t-il ajouté. "Ces violences sont intolérables. Elles donnent une image de Paris, de la France, du football dont nous devons mesurer l'ampleur", a-t-il enfin estimé Manuel Valls, rajoutant même qu'à l'évidence "le football est encore malade."

Au total 32 personnes ont été blessées durant ces affrontements.

Violences au Trocadéro : Valls face aux critiquespar ITELE