PSG : "oui, la question du départ de Manuel Valls sera posée" selon Copé<!-- --> | Atlantico.fr
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Les "supporters" du PSG ont provoqué les CRS à de nombreuses reprises
Les "supporters" du PSG ont provoqué les CRS à de nombreuses reprises
©Reuters

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Le maire de Meaux a réagi à son tour après les heurts au Trocadéro. Il a indiqué que le ministre de l'Intérieur devait démettre le préfet de ses fonctions.

Les incidents du Trocadéro après le sacre du PSG vont laisser des traces. L'affaire s'est d'ailleurs portée sur le terrain politique. Ce mardi matin, de nombreuses personnalités de droite avaient chargé Manuel Valls. Cet après-midi, Jean-François Copé, président de l'UMP, a déclaré que la question du départ de Manuel Valls du gouvernement "sera posée si le préfet de police n'est pas démis".

Dans une interview au Figaro mise sur le site, le député-maire de Meaux, qui avait demandé plus tôt le départ du préfet Bernard Boucault accusé par lui d'amateurisme, détaille : "Il est hors de question que le gouvernement s'en sorte par une pirouette". "Si le ministre de l'Intérieur ne tire pas immédiatement les conséquences des débordements de lundi soir en démettant le préfet de police de ses fonctions, c'est alors Manuel Valls lui-même qui sera en première ligne pour en assumer la responsabilité", a averti l'ex-ministre.

Demandera-t-il dans cette hypothèse le départ du ministre de l'Intérieur ? "Si le préfet n'est pas démis, oui, la question du départ de Manuel Valls sera posée", répond Jean-François Copé.

Par ailleurs, un tweet du député UMP Jean-Sébastien Vialatte faisant un parallèle entre les descendants d'esclaves et les casseurs responsables des violences survenues lundi soir, a suscité mardi de vives réactions et les regrets du parlementaire. "Les casseurs sont sûrement des descendants d'esclaves, ils ont des excuses #Taubira va leur donner une compensation!" avait écrit ce député du Var, lundi soir, sur le réseau social Twitter.

"J'ai fait un amalgame tout à fait regrettable entre deux choses: d'un côté, les propos de Madame Taubira sur le fait qu'il faut indemniser les descendants des esclaves, et je ne supporte plus cette repentance permanente de la France. La France a un passé, glorieux ou moins glorieux, et il est temps d'arrêter de s'excuser", a expliqué Jean-Sébastien Vialatte mardi à l'AFP. Et d'ajouter: "J'ai fait l'amalgame avec la politique laxiste en matière de justice de Madame Taubira, qui conduit aux événements d'hier (lundi), parce qu'aujourd'hui les casseurs sont persuadés qu'ils n'auront pas de sanction."

"C'était rien de plus, je regrette vraiment que ça provoque un tel tollé parce que loin de moi l'idée d'avoir le moindre propos raciste", a souligné l'élu varois, qui assure avoir immédiatement retiré le tweet après sa publication "car j'ai écrit une bêtise".

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