Mariage homosexuel : les opposants saisissent le Conseil de l'Europe sur la "répression"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le Conseil de l'Europe a été saisi sur la violence de la répression par la police lors des manifestations anti-mariage pour tous
Le Conseil de l'Europe a été saisi sur la violence de la répression par la police lors des manifestations anti-mariage pour tous
©Reuters

Encore un recours

Le Parti populaire Européen, classé à droite, remet en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira, comme le révèle ce samedi Le Figaro.

Les opposants au mariage pour tous ne manquent pas d'imagination. Ils cherchent tous les moyens pour trouver une parade à l'application de la loi. Ou au moins retarder son application. C'est ainsi que ce le Conseil de l'Europe a été saisi d'une question du Parti populaire Européen (PPE), classé à droite, sur "la répression croissante et inquiétante" en France des opposants au mariage homosexuel, comme le révèle ce samedi Le Figaro.

Selon le quotidien, le Comité des ministres - qui regroupe les ambassadeurs des 47 États membres du Conseil de l'Europe - "vient d'être saisi par l'Italien Luca Volontè, président du groupe PPE à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, d'une question écrite mettant en cause la gestion, par le gouvernement français, des manifestations contre la loi Taubira".

"Le mouvement social de défense de la famille qui anime actuellement la France, écrit Luca Volontè, fait l'objet d'une répression croissante et inquiétante, inacceptable de la part d'un État membre du Conseil de l'Europe", ajoute le quotidien conservateur. "Ainsi, lors de la manifestation du 24 mars 2013, poursuit-il, de nombreuses personnes dont de très jeunes enfants, des femmes et des personnes âgées ont été violentées par les forces de l'ordre", assure le parlementaire italien, selon Le Figaro.

"Quelles mesures le comité des ministres entend-il prendre pour engager le gouvernement français à mettre un terme à cette violence ?", demande Luca Volontè. Le Comité des ministres - qui exerce notamment un rôle de surveillance du respect par les Etats membres de la démocratie, des droits de l'homme et de l'Etat de droit - devrait répondre avant la fin du mois, assure le quotidien.

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