Val-d'Oise : un canular mobilise plus de 30 gendarmes et un hélicoptère <!-- --> | Atlantico.fr
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De nombreux policiers ont été mobilisés pour une mauvaise blague.
De nombreux policiers ont été mobilisés pour une mauvaise blague.
©Reuters

Mauvaise blague

Les jeunes ayant simulé l'agression pourraient "se voir réclamer le remboursement des frais engagés par les services".

Une blague qui coûte cher. L'agression simulée d'une jeune femme au téléphone a en effet mobilisé dans la nuit de samedi à dimanche près de trente gendarmes et policiers du Val-d'Oise, des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis mais également l'appui d'un hélicoptère. Autant dire que le canular n'a pas vraiment fait rire les forces de l'ordre.

La gendarmerie du Val-d'Oise a ainsi expliqué que dans la nuit de samedi à dimanche "à 01h34, la gendarmerie reçoit un appel utilisant un téléphone portable et demandant de l'aide. Au milieu des cris de détresse, [une jeune femme] signale se trouver dans les bois poursuivie par des hommes". Les voix d'hommes que les policiers entendent confirment a priori que la jeune femme est en effet en danger. D'autant plus que la ligne a été coupée brutalement toujours selon les policiers qui ont alors géolocalisé l'appel mais surtout prévenu "plusieurs unités des groupements de gendarmerie du Val-d'Oise et des Yvelines, ainsi que la police des Yvelines et de la Seine-Saint-Denis, environ une trentaine d'hommes". Ces derniers partent ainsi à la recherche de la jeune femme à l'origine de l'appel. Pour les aider dans leur quête : un hélicoptère de la gendarmerie doté d'une caméra thermique.

Les forces de l'ordre se rendent compte en arrivant sur place qu'il ne s'agit que d'un simple canular. Un adolescent de 16 ans leur explique en effet avoir "appelé le 17 [numéro d'urgence] pour s'amuser avec des copains" et avoir prêté son téléphone portable à une de ses amies pour qu'elle simule l'agression.

L'histoire est loin d'être terminée et la bande de jeunes devrait très bientôt regretter la mauvaise blague. "Une procédure correctionnelle est en cours pour dénonciation de faits abusifs ayant entraîné des recherches ou des secours" et les jeunes à l'origine du coup de téléphone pourraient donc "se voir réclamer le remboursement des frais engagés par les services [...], dans ce genre de situation". Or déplacer une trentaine d'hommes et un hélicoptère doté d'une caméra thermique a un certain coût.

Lu sur Le Parisien

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