Notre-Dame-des-Landes : départ des forces de l’ordre de la zone de l’aéroport<!-- --> | Atlantico.fr
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Les gendarmes se sont retirés pendant la nuit de vendredi à samedi de la zone de Notre-Dame-des-Landes.
Les gendarmes se sont retirés pendant la nuit de vendredi à samedi de la zone de Notre-Dame-des-Landes.
©Reuters

Calme

Les gendarmes ont quitté pendant la nuit de vendredi à samedi la zone de Notre-Dame-des-Landes.

Notre-Dame-des-Landes, le calme revient enfin. Alors que de nouveaux heurts ont éclaté il y a cinq jours entre des manifestants anti-aéroports et des policiers, le calme est en effet revenu en Loire-Atlantique à tel point que les forces de l’ordre ont finalement décidé d’évacuer les lieux.

La police a ainsi quitté La zone de l’aéroport dans la nuit de vendredi à samedi où ils étaient postés en permanence depuis tout de même la fin de l’année 2012 suite aux nombreux conflits entraînés par le projet de construction du futur aéroport du Grand-Ouest. Entre 150 et 250 gendarmes veillaient donc à tour de rôle à la sûreté du lieu entre deux points de contrôle routier.

Un haut responsable de la préfecture a ainsi expliqué qu’ « on revient à un régime normal de présence de gendarmerie comme sur le reste du département » et qu’il n’y aura plus une « présence permanente des forces de l'ordre, mais des interventions au coup par coup, en cas de besoin ».

Pour rappel, les manifestations contre le projet d’aéroport Notre-Dames-des-Landes ont commencé il y a près de six mois. Si ces manifestations ont généralement été pacifistes, elles ont également parfois été émaillées de violences contre les forces de l’ordre. C’est notamment le cas de la journée de lundi quand trois gendarmes ont été blessés lors d’une manifestation rassemblant près de 200 personnes, pour la plupart issues du collectif ZAD (Zone à défendre). Les manifestants n’ont ainsi pas hésité à lancer des cocktails molotov ou encore des pierres.

Ces méthodes sont toutefois critiquées au sein des manifestants contre le projet. Ainsi, l'Acipa (Association Citoyenne Intercommunale des Populations concernées par le projet d'Aéroport de Notre-Dame-des-Landes), la principale association anti-aéroport, les a dénoncées expliquant qu’ « à chaque fois que nous organisons une opération pacifique elle est parasitée, avant ou après, par une petite minorité qui crée et entretient ce climat de violence ».

L’Acipa mais également les policiers cherchent ainsi à calmer le jeu. Les gendarmes gardent en effet en tête que les travaux doivent commencer très prochainement puisque la Commission du dialogue mise en place par le gouvernement au mois de novembre dernier a finalement validé le projet au début du mois d’avril.

Des études complémentaires doivent néanmoins être réalisées avant le lancement imminent des travaux.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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