Tuerie de Chevaline : les enquêteurs admettent avoir "contaminé" des preuves<!-- --> | Atlantico.fr
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"Aucune autre trace ADN n'a pour l'instant été retrouvée", a précisé le procureur de Nancy.
"Aucune autre trace ADN n'a pour l'instant été retrouvée", a précisé le procureur de Nancy.
©Reuters

Bourde

L’empreinte génétique de l’un des experts a été retrouvée sur un scellé appartenant à l’enquête.

Des prélèvements ADN de tous les enquêteurs ayant travaillé sur la scène du quadruple meurtre de Chevaline sont en cours après la découverte d'une empreinte génétique appartenant à l’un d’entre eux sur un scellé.

Samedi, le journal britannique The Telegraph titrait : "L’ADN trouvé sur la scène de crime pourrait être celui du tueur". Cette hypothèse a été démentie samedi par Eric Maillaud, le procureur de la République d’Annecy. L'ADN est bien celui d'un expert balistique qui est intervenu sur un scellé qui avait été analysé auparavant par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), a expliqué le magistrat. A l'exception de cette trace, "aucune autre trace ADN n'a pour l'instant été retrouvée", a-t-il précisé.

Une centaine de personnes (enquêteurs, pompiers, médecins et techniciens de laboratoire) vont subir des prélèvements de salive de manière à répertorier dans une base de données leur ADN pour "discriminer tout de suite l’un d’eux, si un ADN est retrouvé sur un scellé", a enfin ajouté le magistrat.

La pression se fait plus dense autour des enquêteurs de la tuerie Chevaline, notamment de la part des médias britanniques qui n'ont de cesse de pointer les dysfonctionnements dans l'investigation française.

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