Nicolas Sarkozy n'est plus président de la République depuis le 6 mai dernier. Il n'exerce de fait plus aucune fonction politique. Il n'est ni maire, ni député, ni sénateur ni quoique ce soit. En tant qu'ancien chef de l'Etat, il siège au Conseil Constitutionnel.Cependant, l'ancien chef de l'Etat n'a jamais annoncé officiellement en avoir fini avec la vie politique. A l'inverse de Lionel Jospin, il se peut donc que Nicolas Sarkozy revienne un jour. Et depuis ce fameux 6 mai 2012, les rumeurs de ce retour se font chaque jour de plus en plus persistantes. Cependant, l'ancien chef de l'Etat ne communique pas sur ce sujet, préférant user de son verbe pour se défendre dans les différentes affaires judiciaires à son encontre.
Mais les sondages, s'ils ne parlent pas, font état d'une volonté des Français à le voir revenir. Au moins chez les sympathisants UMP. Et la dernière enquête d'opinion est un véritable plébiscite pour l'ancien président de la République. En effet, Nicolas Sarkozy reste, et de très loin, le candidat préféré des sympathisants UMP pour la présidentielle de 2017, selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles rendu public mardi. Malgré sa récente mise en examen, l'ex-chef de l'Etat gagne sept point pour rassembler 63% des préférences en avril, contre 56% un mois plus tôt.
Vient ensuite, mais avec seulement 11% (-6 points) son ancien Premier ministre François Fillon, puis le maire de Bordeaux Alain Juppé, inchangé à 9%. Nathalie Kosiuscko-Morizet, à 4% (-1), devance d'un point le président de l'UMP Jean-François Copé (-1). Compte tenu de ces enquêtes d'opinion, qui s'ajoutent à bon nombre de sondages favorables, Nicolas Sarkozy doit se réjouir. De là à officialiser un retour, il n'y a qu'un pas. Osera-t-il le franchir ?
Sondage réalisé du 2 au 5 avril par questionnaire internet auto-administré auprès de 555 sympathisants de l'UMP, extraits du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 3 014 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas). Nicolas Sarkozy a été mis en examen le 21 mars pour "abus de faiblesse" dans le dossier Bettencourt.
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