Gironde : une cantine supprime les plats de substitution au porc<!-- --> | Atlantico.fr
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Plus de plats de substitution à la cantine
Plus de plats de substitution à la cantine
©Mike Blake / Reuters

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Le maire d'Arveyres, sans étiquette, refuse de remplacer le porc par une autre viande lorsqu'il est au menu de la cantine. Il défend sa position malgré les protestations des parents d'élèves de la ville et l'appel du sous-préfet à revenir sur sa décision.

Le mois de mars débute de façon houleuse pour la petite commune d'Arveyres, au sud de Libourne. Il y a quelques jours, les parents d'élèves de la ville ont reçu dans leur boîte aux lettres un courrier du maire, Benoit Gheysens, les informant qu'à compter du 1er mars, les plats de substitution au porc seraient supprimés à la cantine de leur enfants. Une annonce qui relance la polémique de la viande servie à l'école. Cette décision concernerait 28 élèves dont les familles sont de confession juive ou musulmane, sur les 180 de l'école maternelle et primaire.

Interrogé par le journal Sud Ouest, le maire s'est défendu de toute forme de discrimination :" je ne vise rien ni personne". Il  a précisé que cette viande "n'est en moyenne servie qu'une fois par semaine à l'école". Pour les enfants ne mangeant pas de porc, il ajoute qu'il a été "décidé d’augmenter en échange la part de légumes et la consistance de l’entrée". Plus radical, il a même suggéré aux familles qui le souhaitaient de retirer leurs enfants de la cantine les jours où le porc était au menu.

Pour Benoit Gheysens ce choix est motivé par des contraintes économiques. Selon le maire, cela coûte trop cher à la commune de fournir à la cantine une viande de substitution pour les 28 élèves concernés. Cette décision est une façon, pour lui, d'éviter le gaspillage : "J'en avais assez de voir les poubelles se remplir d'aliments gaspillés", a -t-il précisé à Sud-Ouest.

Mais pour les parents d'élèves des enfants concernés l'argument n'est pas recevable. Plusieurs ont menacé de retirer définitivement leurs chérubins de l'école si l'interdiction n'était pas levée lors de la rentrée des classes, le 18 mars prochain.

Lu sur Sud Ouest

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