Sciences Po : bataille entre 30 candidats pour la succession de Richard Descoings

Qui sera l'élu ? Pas moins de 30 candidats ont annoncé leur volonté de prendre la tête de Sciences Po, d'après l'école qui s'est gardée toutefois de communiquer leurs noms. Néanmoins, certains sont déjà connus. Par exemple, Jean-Marie Blanquer, ancien directeur général de l'enseignement scolaire au ministère de l'Education national et actuel président de l'Institut des Amérique sera à nouveau candidat. "La maison a besoin d'être consolidée, de très bonnes pistes ont été ouvertes, elles méritent d'être affermies, selon une gestion à la fois légitime et efficace", a déclaré ce dernier tout en rappelant qu'il a déjà occupé quatre postes importants de direction et que "tout son travail est sur les sciences sociales".

De même, Hervé Crès se représente également. Normalien, diplômé de Sciences Po et actuel directeur de l'école doctorale, il a estimé que "Sciences Po doit achever sa mutation universitaire, tout en préservant son identité et son unité" tout en ajoutant qu'il n'a "rien à voir avec les dysfonctionnements". Il prône une "rénovation intellectuelle" et "l'excellence scientifique". Autre candidat, Jean Pisani-Ferry, directeur de l'Institut Bruegel, a expliqué : "moi-même chercheur et enseignant, je crois pouvoir apporter à Sciences Po ma connaissance des politiques publiques, mon expérience internationale et ma pratique de gestionnaire".

Le politologue Dominique Reynié s'est également déclaré tout comme David Colon, le directeur du campus de Paris de Sciences Po. Les candidats postulent au double poste de directeur de l'Institut d'études politiques, l'IEP, et d'administrateur de la Fondation nationale des sciences politiques, la FNSP. Les candidats seront auditionnés par un comité de recherche en février.