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Négociations sur le marché du travail : les discussions sont renvoyées au mois de janvier
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Echec

Le patronat et le syndicat n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord à l’issue de ce 8ème round de discussions.

Mauvaise nouvelle pour François Hollande. Alors que le président espérait un compromis entre patronat et syndicat sur la réforme du marché du travail, le négociateur de la CFDT Patrick Pierron a expliqué ce jeudi que la négociation est renvoyée à des discussions ultérieures en janvier.

Lors d’une suspension de la séance de jeudi, Patrick Pierron a ainsi affirmé à la presse que "le patronat nous a dit qu'il était dans l'incapacité de faire une proposition écrite d'un nouveau texte ce soir (jeudi). La CFDT lui a proposé d'ouvrir la négociation demain, il nous a clairement dit que demain, il ne serait pas plus avancé et qu'il renverrait ça en janvier. Peut-être faudra-t-il encore plusieurs séances pour parvenir à un accord ".

Le négociateur de la CFDT s’est par ailleurs dit "inquiet" déclarant : "Nous sommes encore suffisamment éloignés pour penser qu'on ne bouclera pas en une séance ou deux une conclusion possible d'un accord". Quant à Mohammed Oussedik de la délégation CGT, il a expliqué que "pour aujourd'hui, c'est mort".

Les discussions ne commençaient pas sous les meilleurs auspices puisque dès le début de ce 8ème round mercredi, les syndicats s’étaient montrés très pessimistes en ce qui concerne une conclusion avant le début de l’année prochaine, assurant que les gestes du patronat étaient loin d’être suffisants.

Le principal désaccord tient à la taxation des contrats courts – CDD et intérim – donc quatre des cinq syndicats, la CGT, la CFDT, la CFTC et FO, en font un impératif. Or pour être validé, l’accord ne doit pas rencontrer plus de deux oppositions dans leur camp.

Pour rappel, le gouvernement cherche à obtenir un compromis entre plus de flexibilité pour les entreprises et une meilleure sécurisation pour les salariés.

Lu sur Libération.fr

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