Benoît XVI au Liban : "non à la vengeance"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le pape a demandé de "bannir la violence verbale ou physique". "Elle est toujours une atteinte à la dignité humaine, celle de l'auteur comme celle de la victime", a-t-il ajouté, sans évoquer directement les dernières violences autour du film diffamant l'i
Le pape a demandé de "bannir la violence verbale ou physique". "Elle est toujours une atteinte à la dignité humaine, celle de l'auteur comme celle de la victime", a-t-il ajouté, sans évoquer directement les dernières violences autour du film diffamant l'i
©Reuters

Peace and love

En visite au Liban, le pape a exhorté ce samedi les peuples du Moyen-Orient, à "dire non à la vengeance", en les appelant à accepter "la société plurielle".

C'est depuis le palais présidentiel de Baabda, près de Beyrouth, que le pape Benoît XVI a lancé ce samedi un appel pour que la religion ne devienne pas synonyme de guerre et d'intolérance. Le souverain pontife a ainsi exhorté les peuples du Moyen-Orient à "dire non à la vengeance" et à bannir "la violence verbale et physique", en les appelant à accepter "la société plurielle".

Il faut dire que le climat géo-politique est des plus tendus dans cette partie du globe : ensanglantée depuis des mois par le conflit syrien, la région fait aussi face cette semaine à de violentes manifestations contre un film réalisé aux Etats-Unis dénigrant l'islam et le prophète Mahomet.

"[La violence verbale ou physique] est toujours une atteinte à la dignité humaine, celle de l'auteur comme celle de la victime", a déclaré Benoît XVI, sans évoquer directement les dernières violences autour du film anti-islam. "Il s'agit de dire non à la vengeance, de reconnaître ses torts, d'accepter les excuses sans les rechercher, et enfin de pardonner", a encore souligné le pape.

"La spécificité du Moyen-Orient se trouve dans le mélange séculaire de composantes diverses", a encore plaidé le pape. Dans ce contexte, "professer et vivre librement sa religion sans mettre en danger sa vie et sa liberté doit être possible à quiconque".

Selon le souverain pontife, la paix doit aussi trouver ses sources dans les lois de la société civile. Elle n'est pas favorisée quand "la valeur inaliénable de la vie" est "remise en cause de façon directe ou indirecte, ou même légale", a-t-il dit dans une critique aux pays occidentaux qui promulguent des lois remettant en cause, selon lui, les conceptions religieuses de la vie et de la famille.

Lu sur TF1 News

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