La reconstruction de l'UMP a déjà commencé, Ségolène Royal sèche le Conseil régional de Poitou-Charentes<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
La reconstruction de l'UMP a déjà commencé,
Ségolène Royal sèche le Conseil régional de Poitou-Charentes
©

Grand soir

Selon les résultats du ministère de l'Intérieur, le PS remporte la majorité absolue avec 314 sièges, l'UMP obtient 194 sièges, et le Front national deux.

[Mis à jour à 20h21]

"Mon combat est fait avec envie et beaucoup de convictions. Nous allons nous prononcer sur le pouvoir d'achat parce que c'est une priorité des Français", a déclaré Marion Maréchal-Le Pen sur France 2. La jeune élue a par ailleurs indiqué qu'elle allait poursuivre ses études de droit pour ne pas être de "ces élus déconnectés des réalités".

La députée de la circonscription de Carpentras a également annoncé, conformément à une annonce de campagne, qu'elle souhaitait "augmenter de 200 euros les salaires de moins de 1500 euros".

Interrogé sur BFMTV, Jean-Marie Le Pen s'est dit "très heureux" de voir sa petite-fille accéder à l'hémicycle :

"Je suis évidemment très heureux de voir Marion prendre une place que j'avais il y a 56 ans, puisqu'il y a 56 ans j'ai été le plus jeune député de l'Assemblée nationale et cette fois-ci, ce sera elle. Il y a là une continuité dans le service de la République et de la France dont je m'honore", a commenté le président d'honneur du Front national.


[Mis à jour à 16h20]

Noël Mamère, député-maire EELV de Bègles (Gironde) souhaite que la "présidence du groupe écologiste à l'Assemblée soit assuré par un binôme homme-femme".Il a d'ailleurs annoncé sa propre candidature à la tête du groupe parlementaire. Noël Mamère estime que la femme la plus à même d'assurer cette fonction à ses côtés serait Barbara Pompili, députée de la 2e circonscription de la Somme (Amiens).

[Mis à jour à 15h51]

Selon France TV Info, Jean Glavany a annoncé sa candidature au perchoir de l'Assemblée nationale. Un poste également convoité par l'ancienne garde des Sceau Elisabeth Guigou, par Claude Bartolone ainsi que par Laurence Dumont, députée du Calvados.

"Je me présente comme un parlementaire assidu et investi", a déclaré le député PS des Hautes-Pyrénées, ajoutant que "l'élection de François Hollande offre une occasion inestimable pour le Parlement".

[Mis à jour à 15h34]

"Ma détermination reste intacte (...) Il ne faut jamais se laisser abattre par les trahisons et par les méchancetés (...). Il faut que je reprenne un autre chemin", a réagi Ségolène Royal après sa défaite à La Rochelle face au dissident PS Olivier Falorni. La présidente de la région Poitou-Charente a ajouté qu'elle allait se donner "le temps de la réflexion".

[Mis à jour à 14h20]

La présidente PS de la région Poitou-Charente Ségolène Royal a renoncé aujourd'hui à présider une session plénière du Conseil régional, prévue à 14 heures, indiquant qu'elle préférait rester "auprès des Rochelais", après ce qu'elle a qualifié "d'épreuve".

"MmeRoyal est restée auprès des Rochelais après cette épreuve", indique un texte transmis par le service de communication du Conseil régional au lendemain de l'échec aux législatives de la candidate PS dans la première circonscription de Charente-Maritime, battue par le dissident socialiste Olivier Falorni.

La session plénière, organisée tous les trois mois à Poitiers, sera donc dirigée par trois vice-présidents du Conseil régional: Jean-François Macaire, Yves Debien et Françoise Mesnard.

Au cours de cette session Olivier Falorni doit notamment annoncer qu'il abandonne son mandat en tant que conseiller régional, un siège qu'il occupait depuis 2010 et auquel auquel il renonce après son élection à l'Assemblée nationale. Ségolène Royal n'a pas indiqué jusqu'à quand elle entendait rester à la Rochelle et n'avait fait aucune déclaration à la mi-journée aux journalistes massés devant son domicile rochelais.

[Mis à jour à 13h24]

Nadine Morano "ne regrette rien". C'est ce qu'a déclaré l'ex-ministre de l'UMP à un journaliste qui lui demandait si elle avait des regrets suite à l'appel qu'elle a lancé au Front national entre les deux tours, et qui ne lui ont pas permis d'emporter la victoire.

[Mis à jour à 13h10]

Europe Ecologie-Les Verts dispose désormais d'un groupe autonome à l'Assemblée. L'accord que les écologistes ont conclu mi-novembre avec le PS s'est donc avéré payant. Le parti comptera 17 députés dans l'hémicycle. Cécile Duflot, la secrétaire nationale du parti, a salué "une grande et belle date dans l'histoire des écologistes" et promis que les députés "seront peut-être 20, mais ils agiront comme 100!". Parmi les personnalités réélues, on compte notamment Noël Mamère, François de Rugy, Cécile Duflot.

De nouveaux venus font leur entrée dans l'hémicycle, à l'image de Denis Baupin (maire adjoint de Paris chargé du développement durable) ou Sergio Coronado (secrétaire national EELV et porte-parole de la campagne d'Eva Joly).

[Mis à jour à 13h00]

Selon le magazine Les Inrocks, François Hollande aurait indiqué à ses proches que la défaite de Ségolène Royal à La Rochelle représentait "la déception la plus grande" de ces législatives, quoique le président se soit dit par ailleurs "plutôt satisfait" des résultats de la gauche au second tour.

[Mis à jour à 12h46]

L'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou a fait part de sa "disponibilité" pour la présidence de l'Assemblée nationale, tout en précisant que le choix de la personnalité à la tête du perchoir devait relever d'une décision collective du PS.

"Je souhaite avoir des responsabilités au bureau de l'Assemblée nationale, et si c'était la plus haute qui m'était confiée, ce serait évidemment un grand honneur pour moi de l'assumer, mais il faut qu'il y ait un dispositif collectif (...) Je marque ma disponibilité mais je ne souhaite pas être dans une démarche individuelle", a-t-elle déclaré à des journalistes.

Claude Bartolone et Jean Glavany ont également indiqué qu'ils étaient intéressés par le perchoir.

[Mis à jour à 12h35]

Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a déclaré ce matin sur France info que son parti avait un "travail de vérité" à accomplir après son échec aux législatives. Mais il a estimé que cela ne devait pas entamer le nécessaire "esprit de rassemblement".

[Mis à jour à 11h55]

Les communistes n’iront pas au gouvernement. Alors que Jean-Marc Ayrault devrait procéder à un mini-remaniement, Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF a estimé devant le Conseil national du parti que les conditions n’étaient pas réunies pour une participation des communistes au gouvernement. 

[Mis à jour à 10h40]

Jean-Marc Ayrault a remis la démission du gouvernement à François Hollande, qui l'a renommé Premier ministre. L'équipe devrait être annoncée jeudi.

[Mis à jour à 10h35]

L’ex-Premier ministre a estimé ce matin sur RMC er BFMTV qu’il y avait "des leçons à tirer de cette élections". "La première c’est que la stratégie de Grenoble a échoué.  D’autre part, la stratégie du centre indépendant de la droite a échoué", a-t-il insisté. "Ce qu’il faut, c’est rebâtir une pensée politique à l’UMP qui permette à ce parti de s’appuyer sur ses deux cultures: une culture de la droite républicaine autoritaire, et une culture de la droite humaniste plus dialogante".


[Mis à jour à 10h30]

François Baroin, élu dans la 3e criconscription de l'Aube, a sévèrement critiqué ce matin sur RTL la stratégie de certains membres l'UMP pendant la campagne des législatives. "A trop courir derrière le FN, on le crédibilise", a-t-il lancé, jugeant qu'il est "évident qu'il faut que l'on s'interroge". "Quand j'ai entendu des personnes dire qu'elles partageaient les valeurs du FN, ou qu'elles trouvaient de la sympathie pour Marine Le Pen...", a continué l'ex-ministre de l'Economie, visant sans la citer Nadine Morano. "C'est quoi la prochaine étape? On prend un verre ensemble?", a-t-il ironisé, tout en rappelant que le FN était "un adversaire politique", qu'il fallait "combattre".

François Baroin a par ailleurs affirmé que l'UMP devrait "revoir la stratégie du "ni-ni" [ni FN, ni front républicain]" car "on est allés au bout". "On est gênés", a-t-il toutefois tempéré car "nous ne voulons pas subir le terrorisme intellectuel du PS".

François Baroin a envisagé lundi sur RTL la possibilité de présenter sa candidature à la présidence de l'UMP en novembre, indiquant que ce serait "certainement" le cas si ses idées n'étaient "pas reprises". "Si mes idées ne sont pas reprises, certainement", a-t-il dit simplement, alors qu'on l'interrogeait sur cette éventualité.

L'ancien ministre de l'Économie venait de développer son analyse sur les raisons de la "défaite nette" enregistrée par l'UMP lors des législatives. "On traverse une crise sans précédent qui secoue les fondamentaux (...) C'est ce qui a effacé tous les chefs d'Etat et de gouvernement depuis trois ou quatre ans dans tous les pays concernés. On n'a pas échappé à cette règle", a-t-il dit.



[Mis à jour à 10h25]

Jean-Yves Le Drian (PS) a estimé lundi qu'il ne fallait "pas accélérer les choses" en ce qui concerne une éventuelle réintégration au PS du dissident Olivier Falorni, le tombeur de Ségolène Royal dimanche à La Rochelle, sans toutefois exclure cette éventualité. "Tout cela prend du temps. L'Assemblée va se réunir, le nouveau député de La Rochelle exprimera ses positions au fur et à mesure des votes, et ensuite on verra bien. Il ne faut pas accélérer les choses", a-t-il déclaré sur Europe 1.

Interrogé sur la défaite de Ségolène Royal, le ministre de la Défense a souligné que "malheureusement la démocratie est parfois cruelle", mais que "les électeurs de la Rochelle ont tranché". "Elle a suffisamment de volonté, de détermination, pour bientôt retrouver un parcours politique, ce que je souhaite", a-t-il déclaré. La première secrétaire du PS, Martine Aubry, a assuré dimanche qu'Olivier Falorni ne sera pas réintégré, mais plusieurs proches de François Hollande ont été beaucoup moins catégoriques sur son avenir éventuel au sein groupe socialiste à l'Assemblée.


[Mis à jour à 10h20]

Gérard Longuet (UMP) a qualifié lundi d'"épouvantables" les conditions dans lesquelles la socialiste Ségolène Royal a été battue dimanche à La Rochelle, au second tour des élections législatives. "J'ai trouvé qu'elle était très digne dans l'épreuve", a déclaré l'ancien ministre de la défense sur LCI. "Ca ne m'a pas fait plaisir. Je trouve que cette histoire est épouvantable, c'est quand même la mère des enfants du président. Elle a été plutôt maltraitée, même si je reconnais que la droite à La Rochelle ne l'a certainement pas aidée", a-t-il ajouté.
"Mathématiquement c'est certain", a-t-il poursuivi au constat que des voix de droite du premier tour se sont portées dimanche sur le socialiste dissident Olivier Falorni. L'ancien ministre UMP a affirmé qu'il se serait pour sa part "abstenu". Entre les deux tours, Valérie Trierweiler, la compagne de François Hollande, avait adressé un tweet d'encouragement au rival de Ségolène Royal, finalement élu dimanche.

[Mis à jour à 10h10]

Le député PS Claude Bartolone, candidat à la présidence de l'Assemblée nationale, s'est prononcé lundi en faveur de l'entrée de communistes au gouvernement. Comme on lui demandait sur i-TELE si des ministres communistes étaient les "bienvenus" à l'occasion du petit remaniement qui doit avoir lieu cette semaine, Claude Bartolone a déclaré "oui", ajoutant: "c'est aux communistes de décider". "Je me rappelle des propos qui étaient ceux de François Hollande pendant la campagne des élections présidentielle," disant que "tous ceux qui se reconnaissent dans (ses) orientations ont vocation à trouver leur place dans la majorité présidentielle", a-t-il poursuivi. "Mais il faut que ce soit le résultat d'une cohérence".

Claude Bartolone s'est également prononcé pour faire passer de 15 à 10 le nombre des députés nécessaires pour constituer un groupe à l'Assemblée, afin de permettre au Front de gauche d'en créer un. "La règle pour constituer un groupe, ça ne peut pas être que des mathématiques. Il y a une dimension, politique, et je pense que les communistes, le Front de gauche, doit pouvoir faire entendre sa voix à l'Assemblée nationale", a-t-il dit.

[Mis à jour à 10h00]

Florian Philippot, le porte-parole du Rassemblement bleu marine pour les législatives, a reconnu que l'élection dimanche de deux députés du Front national "ne changera pas la politique de la France" mais estimé qu'elle permettra de "faire entendre la voix des patriotes". "On ne changera pas la politique de la France. De toute façon, le PS a une majorité absolue à lui tout seul", a-t-il dit sur Canal +. "Mais on sera là pour faire entendre la voix des patriotes, a-t-il ajouté. Ce sera deux voix parmi 577, je vous l'accorde, mais c'est beaucoup mieux que zéro", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'expression de Gilbert Collard, élu dans le Gard, qui revendique une "mission de casse-couilles démocratique" à l'Assemblée nationale, Florian Philippot a expliqué que les élus du FN auraient un rôle de "poil à gratter démocratique", avec pour objectif de "bousculer un petit peu ces élites endormies, faire en sorte qu'il y ait un peu plus de débats". Florian Philippot a confirmé d'autre part qu'il valait "mieux recompter" les voix à Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen, la présidente du FN, a été battue d'extrême justesse par le socialiste Philippe Kemel. "On ne peut pas encore considérer qu'elle a perdu. Il faut attendre que la procédure se fasse. C'est forcément très serré", a-t-il dit.

[Mis à jour à 9h50]

"Méthodes de voyous,  brutales, indignes et irrespectueuses", "gestes agressifs". Ségolène Royal était sortie de ses gonds, en fin de semaine dernière après avoir découvert collé sur la porte de son appartement une affiche «Ici, c'est Falorni». Seulement, il semblerait que l'outrage ne soit pas l'œuvre de partisans de son adversaire... mais d'un jeune homme qui aurait voulu «faire une blague», raconte Sud-Ouest. Ségolène Royal pourrait retirer sa plainte aujourd'hui.

[Mis à jour à 9h40]

L'UMP va devoir définir "quelle opposition incarner", après la "défaite sévère" de dimanche, et il ne s'agira pas de "faire la critique pour la critique", a déclaré ce lundi l'ancien ministre du Travail, Xavier Bertrand. "Il va falloir bien trouver notre place dans l'opposition, quelle opposition incarner. Et puis ensuite, tout reconstruire. C'est le début d'un long chemin", a-t-il commenté sur Canal +. Il a ensuite ajouté sur France 2 qu'il "va falloir tirer les leçons de ces défaites".

[Mis à jour à 9h15]

Jean-Christophe Cambadélis a annoncé ce lundi qu'il présenterait une candidature commune avec Harlem Désir pour la direction du Parti socialiste si Martine Aubry ne souhaite pas rester première secrétaire. "Je ne serais pas choqué que Martine Aubry continue à rassembler et à diriger les socialistes", a-t-il dit sur Canal+."Mais si elle ne le fait pas, je suis pour le rassemblement, c'est pour cela que je vais proposer un ticket avec Harlem Désir pour la direction du Parti socialiste". Harlem Désir est actuellement numéro deux du PS.

[Mis à jour à 9h00]

Interrogée sur France Inter, la ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, est revenue sur la défaite de Ségolene Royal, dans la première circonscription de Charente-Maritime, remportée par Olivier Falorni. "C'est évidemment une ombre importante au tableau", a-t-elle expliqué. "C'est une situation particulière, puisqu'elle a été battue par un homme à l'ambition personnelle très importante, qui s'est laissé instrumentaliser par la droite locale". Elle a d’ailleurs indiqué qu’«Olivier Falorni ne doit pas faire partie du groupe socialiste à l’Assemblée».
Questionnée ensuite sur la place des femmes dans l'Assemblée, elle a reconnu "qu’avec  25% de femmes on est loin du compte, notamment parce que la droite n'a pas fait ce qu'il fallait". Elle a alors souhaité, "sans prendre parti, qu'une femme préside l'Assemblée. Ce serait un beau signal".


[Mis à jour 8h55]

Le député de la 1ère circonscription de Seine-Saint-Denis, Bruno Leroux, qui devrait devenir chef du groupe PS à l'Assemblée, a assuré ce matin que l'intégration du dissident Olivier Falorni à ce même groupe "ne se posait pas". "Il n'avait pas à maintenir sa candidature", a-t-il estimé sur Europe 1, rappelant que "les électeurs avaient choisi de mettre Ségolène Royal en tête" au premier tour dans la 1ère circosncription de Charente-Maritime. Le député a toutefois déclaré qu'il ne "prenait pas d'engagement" sur cette question pour les cinq ans à venir

[Mis à jour à 8h50]

La défaite de Ségolène Royal hier est "un sujet de tristesse", selon Elisabeth Guigou, députée PS de Seine-Saint-Denis. Invitée de France 2 ce matin, elle a déclaré que l'ex-candidat à la présidentielle "ne méritait pas ça. (...) Elle avait toute sa légitimité non seulement pour être à l'Assemblée, mais aussi pour diriger l'Assemblée nationale".

[Mis à jour à 8h40]

C'est la première fois qu'elles seront aussi nombreuses à siéger à l'Assemblée nationale. Quelque 155 femmes ont été élues lors de ces élections législatives. Un record. L'une d'elle, la socialiste Nathalie Chabanne, partage sa "joie" et sa "fierté" d'avoir battu François Bayrou, le président du Modem, dans les Pyrénées-Atlantiques.


[Mis à jour à 8h30]

Gilbert Collard a confirmé sa vision du rapprochement entre le FN et l'UMP ce lundi matin sur Europe 1. "Une majorité de voix de l'UMP, en se portant sur moi, m'ont permis d'être élu. On peut dire que le verrou a sauté", a expliqué l'avocat, élu hier pour le FN dans la 2e circonscription du Gard.

[Mis à jour à 8h00]

La présidente du FN, Marine Le Pen, battue de peu dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, a dénoncé ce lundi matin le mode de scrutin des élections législatives. "Si les Français avaient obtenus la proportionnelle, nous aurions eu 30, 40 ou même 100 députés", a-t-elle jugé sur France info.  "Le système majoritaire à deux tours est à bout de souffle", a-t-elle lancé, estimant que ses "18% à la présidentielle" et les "13% (du FN) aux législatives" auraient dû se traduire par davantage que deux députés.

[Mis à jour à 7h50]

"J'ai reçu beaucoup, pas des centaines mais quelques-uns, de messages de félicitations (de l'UMP), qui sont en même temps des messages de rapprochement", a déclaré Gilbert Collard sur BFMTV ce lundi matin.Fraîchement élu pour le FN, l'avocat a affirmé que les élus UMP qui l'ont appelé "ne me tendent pas la main pour une alliance demain, mais clairement, on voit qu'ils ne seraient pas hostiles à l'idée de travailler ou discuter avec moi".

[Mis à jour à 7h30]

"Nous avons désormais une majorité. Le moment est donc venu de proposer ma candidature", a déclaré Claude Bartolone.Le président PS du conseil général de Seine-Saint-Denis officialise ce lundi matin sa candidature à la présidence de l'Assemblée nationale. Après les défaites hier soir de Ségolène Royal et Jack Lang, il est le seul candidat déclaré pour l'élection au perchoir le 26 juin.

[Mis à jour le 18/06/2012 à 6h30]

Le PS et ses proches alliés (radicaux de gauche et divers gauche, sans compter les Verts) ont remporté une majorité absolue de 314 sièges sur 577, selon des résultats définitifs du ministère de l'Intérieur pour la métropole et l'outremer et les résultats quasi définitifs sur les Français de l'étranger. Le PS a obtenu 280 sièges, les divers gauche 22, les radicaux de gauche 12, soit 314 sièges. EELV a 17 sièges, le Front de gauche 10 et les indépendantistes martiniquais 2 sièges, ce qui porte l'ensemble de la gauche à 343 sièges. L'UMP a recueilli 194 sièges, le Nouveau centre et les divers centristes 14, les divers droite 15 et les radicaux 6, soit un total de 229 pour la droite. L'extrême droite en a trois, dont deux pour le FN, et le MoDem deux.

[Mis à jour à 22h]

Marie-Arlette Carlotti vient d'annoncer qu'elle était élue à Marseille.

La préfecture vient de refuser la demande de recompte des voix de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont.

Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, est victorieux dans la 1e circonscription de l'Essonne : "Les Français ont souhaité une majorité forte et cohérente. Je veux signaler le fait que tous les membres du gouvernement sont élus ou réélus, cela semble en bonne voie pour Marie-Arlette Carlotti", a-t-il précisé.

Jean-François Copé est élu dans la 6e circonscription de Seine-et-Marne avec 59,53% des suffrages.

Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) a annoncé sur Twitter sa victoire dans la 8e circonscription de l'Essonne.

Marion Maréchal-Le Pen se dit heureuse "d'être le porte-parole de cette jeunesse française" qui se sentirait représentée par le Front National.

[Mis à jour à 21h30]

Louis Giscard d'Estaing est battu dans la circonscription Clermont-Montagne, par Danielle Auroi, candidate Europe-Ecologie-Les Verts soutenue par le Parti Socialiste.

Nathalie Kosciusko-Morizet est élue dans la 4e circonscription de l'Essonne avec 39,45% des voix. Après avoir recueilli 39,46% des voix au 1er tour, elle est opposée au socialiste Olivier Thomas (36,29%). Mais durant l'entre-deux-tours, la candidate MoDem a appelé ses électeurs à voter PS au second tour, tout comme la candidate du Front national et alliés, relayant ainsi l'appel de Marine Le Pen à faire battre la sortante.

[Mis à jour à 21h]

Marine Le Pen considère l’entrée du Front National à l’Assemblée comme une victoire : " Après 25 ans d'absence illégitime, le mouvement national fait de nouveau son entrée à l'Assemblée, et c'est un énorme succès. Quant à moi, je suis privée d'un siège grâce à un redécoupage de la circonscription favorable aux socialistes. Chacun reconnaîtra l'injustice qu'il y a quand le mouvement national, qui atteint 20%, n'a que 2 ou 3 députés. Mais au-delà de mon cas personnel nous n'avons que des raisons de nous réjouir."

La candidate FN à Hénin-Beaumont, distancée que de 114 voix par le socialiste Philippe Kémel, entend bien faire recompter les voix par le conseil d'Etat. "Quand l'écart est si petit, on recompte" a lancé Steeve Briois, secrétaire général du FN. 

Jean-Louis Borloo est réélu à Valenciennes.

Le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon compterait de 9 à 11 députés. Le candidat déçu à Hénin-Beaumont demande néanmoins la création d'un groupe à l'Assemblée, et rappelle que les règles avaient été changées au Sénat pour permettre la création d'un groupe EELV.

Xavier Bertrand est élu dans la 2ème circonscription de l'Aisne.

Marine Le Pen est battue d'une courte tête à Hénin-Beaumont.  Le candidat PS Philippe Kemel est élu avec 50,11% des voix contre 49,89% pour Marine Le Pen.

Michel Vauzelle est réélu dans les Bouches-du-Rhône.

L'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant est battu dans les Hauts-de-Seine par un candidat UMP dissident.

Gilbert Collard, réélu dans la 2ème circonscription du Gard avec 42,82% des voix, s'est félicité de la réussite de sa mission de "casse-couille démocratique".

[Mis à jour à 20h30]

Aurélie Filippetti (PS) est élue dans la 1re circonscription de Moselle. La jeune ministre de la Culture obtient 59,04 % des voix, face au candidat de l'UMP Julien Freyburger (40,96 %). 

Jack Lang est battu dans les Vosges


Pour François Bayrou, la tendance du premier tour se confirme. Le leader du Modem est battu dans sa circonscription dans la 2e circonscription des Pyrénées-Atlantiques avec seulement 30,5% des voix. Il a annoncé qu'il allait "prendre le recul qui s'impose".

Dans la 6e circonscription de Moselle, L. Kalinowski (PS) est élu avec 53,7% contre F. Philippot (FN) 46,3%.

Dans la 3e circonscription de Meurthe-et-Moselle, Christian Eckert (UMP) est réélu avec 66,38% des voix.

Marine Le Pen serait battue d'une courte tête à Hénin-Beaumont.  Le candidat PS Philippe Kemel est élu à Hénin-Beaumont.

Gilbert Collard serait très en tête dans la 2eme circonscription du Gard, avec 44,80% des voix dans la triangulaire qui l'oppose au PS et à l'UMP.

En Haute-Loire, Laurent Wauquiez est élu avec 64,31 % des voix. Moscovici est réélu dans le Doubs et Le Foll, le nouveau ministre de l'agriculture, est élu dans la Sarthe.

Michelle Alliot-Marie est battue dans son fief des Pyrénées-Atlantiques.

 Président de l'Assemblée sous la dernière législature, Bernard Accoyer est réélu en Haute-Savoie (56,06%). 


[Mis à jour 20h10]

Selon des sources UMP, Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a été réélu député de Seine-et-Marne avec 59,6% des voix.

Marion Maréchal-Le Pen décrocherait un siège à Carpentras. Elle aurait obtenu 42% des suffrages contre 38% pour  Jean-Michel Ferrand le candidat UMP.

[Mis à jour 20 heures]

Ségolène Royal s'est exprimée à La Rochelle quelques minutes à peine avant 20 heures, pour annoncer sa défaite dans la première circonscription de Charente-Maritime. Elle obtiendrait 45% des voix contre 55% pour le dissident socialiste Olivier Falorni. Pour elle, c’est le résultat d'une «trahison politique». «J'ai mené une campagne difficile mais loyale» a-t-elle déclaré à la presse.

Le score est sans appel : 58% pour Falorni et 42% pour Royal.

François Bayrou, président Modem, serait également battu dans les Pyrénées-Atlantiques. Il perd un siège qu'il occupait depuis 1988.

Nadine Morano (UMP) serait battue par Dominique Potier (PS) dans la 5eme circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Selon les premières projections en sièges, le Parti socialiste obtiendrait entre 315 et 325 députés à L’assemblée nationale.

Europe Ecologie Les Verts pourrait lui obtenir une vingtaine de députés alors que le Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon disposerait d’une dizaine de sièges.

L’UMP devrait disposer de 205 à 232 sièges dont une quinzaine pour le Nouveau Centre et une quinzaine pour le Parti Radical valoisien.

Le Front National pourrait quant à lui faire son entrée au Palais Bourbon. Le parti de Marine Le Pen obtiendrait entre 1 et 4 sièges.

Le Modem apparait comme le grand perdant de la soirée. Le parti centriste ne pourrait disposer que d’un à deux sièges à l’Assemblée Nationale.

Selon BFM TV, le match serait très serré entre la ministre socialiste Marie Arlette Carlotti et son rival le député sortant UMP Renaud Muselier dans la 5e circonscription des Bouches-du-Rhône. Ces résultats sont particulièrement importants pour la ministre qui risque de perdre son portefeuille si elle perd.

L'abstention finale au second tour des élections législatives s'élèverait à 44%, selon les estimations Ipsos-Logica Business Consulting pour France Télévisions et Radio France, un record. La mobilisation des électeurs, en ce jour de grand soleil, serait donc inférieure à celle de 2007 (40,02%) et de 2002 (39,68%).  

Le taux de participation au second tour des élections législatives s'établit ce dimanche sur l'ensemble de la journée à 55,9% selon l'institut CSA pour BFMTV.

Suivez en direct la soirée électorale sur LCP.

 Ou sur RTL :

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !