Emmanuel Macron a recadré Gérald Darmanin mais pas question de se séparer de lui<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
©ludovic MARIN / AFP / POOL

Article 24

Le ministre de l'Intérieur ne vas perdre sa place mais, critiqué par certains de ses collègues, il doit apaiser

Lors d'une réunion à l'Elysée lundi midi, en présence du Premier ministre et de plusieurs ministres, Emmanuel  Macron a reproché au gouvernement d’avoir dû intervenir lui-même dans ce dossier, en ciblant M. Darmanin. « La situation dans laquelle vous m’avez mise aurait pu être évitée », selon Le Monde, qui ajoute que le président était "dans une colère froide".

"Entre l’Elysée et Beauvau, la séquence a laissé des traces. Pour la première fois, l’entourage du chef de l’Etat a directement ciblé le disciple de Nicolas Sarkozy, en lui reprochant d’avoir mis de l’huile sur le feu à des moments clés, au risque d’exposer M. Macron. « Le problème, ce n’est pas sa ligne – Darmanin a été nommé à Beauvau précisément pour muscler la jambe régalienne du président – mais sa gestion chaotique », s’agace un macroniste du premier cercle. Pas question, pour autant, de se séparer de celui qui s’est imposé comme un poids lourd du gouvernement. "

Mais Roselyne Bachelot a reproché à Gérald Darmanin "de ne l’avoir jamais associée à la préparation de l’article 24, alors qu’il concerne la presse, qui relève de ses prérogatives".

Et Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur, a mis les points sur les i : " « L’article 24 ne nécessite pas de flouter le visage des forces de l’ordre. Les journalistes n’ont pas besoin de s’accréditer pour couvrir des manifestations »

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