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Islamisme : pour Alain Juppé, "plus que du séparatisme, c'est un esprit de conquête"
©GEORGES GOBET / AFP

Menace qui pèse sur la France

La République est-elle en danger ? "Oui, absolument", a l'ancien Premier ministre, lors de l'émission Les enfants de la République.

L'ancien Premier ministre Alain Juppé était ce dimanche 25 octobre dans l'émission "Les enfants de la République", sur Radio J, un peu plus d'une semaine après l'assassinat de Samuel Paty par un islamiste à Conflans-Sainte-Honorine. Interrogé sur le danger islamiste, Alain Juppé a estimé que nous sommes confrontés "à une vision du monde qui n'est pas la nôtre. Plus que du séparatisme, c'est d'ailleurs un esprit de conquête qu'un certain fondamentalisme religieux, l'islamisme radical et politique, pour bien le nommer, essaie de nous imposer. Or, il n'est pas question de céder. Nos valeurs sont les valeurs de la République, aucune religion quelle qu'elle soit, ne peut nous imposer ses valeurs à elle".

Pour l'ancien Premier ministre, membre du Conseil constitutionnel, "les valeurs de la République n'ont de sens que si on les transmet. Qui les transmet ? L'école". Il faut donc "soutenir" les professeurs, "les protéger, les former, et en même temps les accompagner lorsqu'ils sont mis en cause", a-t-il dit, notant que "peut-être de ce point de vue là, avons-nous des progrès à faire".

"Aujourd'hui, il faut faire bloc, serrer les rangs et soutenir tous ceux qui agissent efficacement pour lutter contre ce fléau qui mine la République", a-t-il poursuivi, tout en se disant opposé à une surenchère législative. Il vaut mieux appliquer les lois "qui existent déjà", a-t-il dit. "Ce qui me frappe aujourd'hui, c'est l'emballement que nous constatons un petit peu partout. Il faut garder son sang-froid dans tout cela". Il s'est néanmoins dit favorable à l'interdiction du voile dans l'espace public, demandée par François Fillon.

Le Figaro

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