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43 maires demandent plus d'argent pour les "quartiers populaires"
©BORIS HORVAT / AFP

Tonneau des Danaïdes

Dans une tribune au JDD, des maires dont ceux de Grenoble, Marseille et Saint-Denis réclament une "amplification significative et rapide des moyens de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine au service des quartiers".

43 maires et présidents d'agglomérations de droite, de gauche ou écolos, notamment les élus d'Angers, Besançon, Clichy-Sous-Bois, Dijon, Grenoble, Grigny, Marseille, Metz, Montpellier, Mulhouse, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Toulouse et Vaulx en Velin, publient ce dimanche dans le JDD une tribune dans laquelle ils demandent "une amplification significative et rapide des moyens de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine au service des quartiers", où se joue selon eux "beaucoup de l'avenir de notre cohésion sociale et territoriale."

"Dans la période sanitaire difficile que traverse notre pays, le sort de nos quartiers populaires doit rassembler l'ensemble des responsables politiques", débutent les signataires. "Beaucoup de l'avenir de notre cohésion sociale et territoriale se joue dans ces quartiers populaires. Leurs difficultés sont celles de la société tout entière", poursuivent-ils,  avant qu'écrire qu'il "n'est pas admissible d'ajouter de la pauvreté à la pauvreté, de concentrer les populations les plus fragiles, de ne pas être au rendez-vous de l'égalité des chances pour ceux qui en ont le plus besoin."

Alors que l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) a vu son être porté à 10 milliards en 2018, après un programme de 12 milliards d'euros mis en oeuvre par Jean-Louis Borloo, ils estiment qu'il "faut aller plus loin". "Nous saluons donc l'intention annoncée par le président de la République d'un "investissement supplémentaire dans l'ANRU" et nous espérons sa concrétisation rapide", disent-ils, mais "nous ne pouvons néanmoins que regretter que cette annonce arrive au moment même où de fortes incertitudes pèsent sur Action logement, principal financeur et pilier de l'ANRU".

"Comment afficher une ambition forte pour les quartiers et le logement tout en menaçant l'un de ses principaux acteurs et ses ressources, au risque de remettre en cause nos projets ? Pourquoi affaiblir encore les moyens des bailleurs sociaux, qui sont les rares acteurs de proximité à mener des innovations sociales pour les habitants ? Pour réussir la mixité sociale, il faut transformer les quartiers, mais aussi construire du logement accessible à tous et de qualité en dehors des quartiers", insistent-ils.

Le JDD

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