Explosions à Beyrouth : le Premier ministre libanais, Hassan Diab, annonce la démission de son gouvernement<!-- --> | Atlantico.fr
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Hassan Diab Premier ministre Liban gouvernement démission ministre Beyrouth explosions port
Hassan Diab Premier ministre Liban gouvernement démission ministre Beyrouth explosions port
©TÉLÉ LIBAN / AFP

Renouveau ?

Le Premier ministre libanais, Hassan Diab, a annoncé la démission de son gouvernement suite à la catastrophe au port de Beyrouth.

Le Premier ministre libanais Hassan Diab, en poste depuis sept mois, a officiellement annoncé ce lundi 10 août la démission de son gouvernement. Cette décision intervient près d'une semaine après la terrible explosion au port de Beyrouth qui a fait au moins 160 morts, plus de 6.000 blessés et détruit une partie de la capitale.

Lors d'une allocution ce lundi 10 août, Hassan Diab a déclaré que cette explosion était le résultat d'une corruption endémique et s'est dit aux côtés de ceux qui réclament que les responsables de ce "crime" soient traduits en justice.

Quatre ministres avaient déjà annoncé leur démission depuis le drame : le ministre des Finances Ghazi Wazni, la ministre de la Justice Marie-Claude Najm, la ministre de l'Information Manal Abdel Samad et le ministre de l'Environnement Damianos Kattar.

Les Libanais étaient mobilisés dans les rues de Beyrouth ce week-end pour exprimer leur mécontentement face à la classe politique et suite à la crise. Un policier a trouvé la mort en marge des mobilisations à Beyrouth le 8 août et plusieurs centaines de manifestants ont été blessés.

Les autorités sont accusées de corruption, de négligence et d'incompétence par le peuple libanais. 

De nombreuses questions se posent également sur la gestion, le stockage et l’entretien lié à la quantité de nitrate d'ammonium qui était entreposée au port.

Samedi, Hassan Diab a indiqué qu'il était prêt à rester dans ses fonctions pendant deux mois, jusqu'à l'organisation d'élections anticipées dans un pays dominé par le mouvement armé du Hezbollah, un allié de l'Iran et du régime de Bachar al-Assad en Syrie. 

Le Figaro

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